Au lendemain de la guerre, on a délivré, avec une scandaleuse prodigalité, des diplômes de docteur en médecine à un tas de jeunes étudiants qui avaient fait leurs études dans les tranchées et l’on recommence à s’inquiéter, en haut lieu, paraît-il, de cette insuffisance professionnelle.
La troisième République n’a pas eu l’initiative de ces procédés démagogiques. Dans le cahier des doléances présentées en 1789 par le tout petit village de Saint-Pierremont, dans l’Aisne, on trouve la réclamation suivante :
« Pourvoir à ce qu’à l’avenir, on ne délivre plus avec autant de facilité des lettres de chirurgiens-jurés aux majors perruquiers qui, souvent, peu aptes à saisir les leçons abstraites de saint Cosme, obtiennent, après avoir exercé le métier de perruquier pendant quelques années, le privilège d’aller, dans leurs provinces, déranger… au moins les santés des citoyens. »
Ne trouvez-vous pas qu’en termes galants ces choses-là sont dites ?
(Dr Cheruy, Marle [Aisne], La Chronique médicale, 1927)
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