À l’occasion de sa dernière assemblée générale extraordinaire, l’Intersyndicat nationale des internes (ISNI) a changé son nom et ses statuts. La structure conserve son sigle mais devient l’Intersyndicale nationale des internes. Elle pourra dorénavant accueillir deux syndicats par ville. Cette modification n’est pas anodine puisqu’elle permet notamment à l'ISNI de recruter à Paris le Syndicat représentatif parisien des internes de médecine générale (SRP-IMG) alors qu'elle est déjà représentée par le SIHP pour les autres spécialités.
Fondé en 1969, l’ISNI est historiquement davantage tourné vers les internes des autres spécialités alors que l’Intersyndicale nationale autonome représentative des internes en médecine générale (ISNAR-IMG) représente exclusivement ceux de médecine générale. Depuis quelques années, l'ISNI a des velléités de s’occuper aussi des futurs généralistes et souhaite les représenter plus activement. Le fait que son actuel président, Olivier Le Pennetier (photo), soit lui-même interne en médecine générale à Paris facilite sans doute cette orientation. « L’ISNI renforce sa représentation en médecine générale en comptant parmi ses adhérents les internes de médecine générale de Montpellier, Marseille, Caen, Nice et maintenant Paris », se targue le syndicat.
Pas de menace, estime l'ISNAR-IMG
L’ISNAR-IMG est-il contrarié de voir l’ISNI marcher sur ses plates-bandes ? Les représentants des futurs généralistes présentent les choses sous un autre angle : « C’est une bonne chose que le SRP-IMG ait à nouveau une représentation nationale, considère Marion Bouty, porte-parole de l’ISNAR-IMG. Quant aux autres villes, il faut préciser qu’à Caen et Marseille les structures sont mixtes et leur branche médecine générale est bel et bien représentée par l’ISNAR-IMG » ajoute-t-elle.
Sans vouloir polémiquer, le syndicat ne se sent donc pas menacé et revendique sa représentativité historique : « Nous sommes présents dans 21 subdivisions réparties sur le territoire qui nous permettent d’avoir une expertise dans les problématiques qui concernent la médecine générale », tranche Marion Bouty.
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