Remplact 4 et Installact 4 sont les petits noms des deux enquêtes menées par le syndicat ReAGJIR (Regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants). La première est consacrée aux remplaçants, tandis que la seconde s’intéresse aux jeunes installés de moins de cinq ans. L’objectif est de « mieux connaître l’activité, les contraintes et les aspirations des jeunes médecins », souligne le syndicat.
Les deux études, Remplact 4 et Installact 1, sont accessibles en ligne et ouvertes jusqu’au 28 février.
L'évolution de l'exercice des remplaçants
Pour sa quatrième édition, l’étude sur les remplaçants s’ouvre à de nouvelles thématiques, comme le confie le Dr Caroline di Lorenzo Kas, généraliste installée à Bordeaux et chargée de mission accès aux soins pour ReAGJIR.
Elle souligne : « nous voyons bien les évolutions dans la façon de remplacer et d’exercer, par rapport à la dernière étude Remplact 3 réalisée en 2015 ». Le syndicat a donc introduit un volet sur la santé des remplaçants, incluant la santé mentale, précise la généraliste. Elle indique également que certains sujets ont été approfondis par rapport à la précédente édition, notamment sur la visite à domicile, voire ajoutés comme la téléconsultation ou le DPC. L’étude fait l’objet d’une thèse.
L'installation en questions
Et alors que la question de l’installation des généralistes est sous-jacente à l’ajoute d’une 4e année du DES de médecine générale, ReAGJIR entend disposer de « chiffres fiables sur des activités qui peuvent être parfois imaginées, fantasmées », comme le souligne le Dr Caroline di Lorenzo Kas. Avec Installact 1, le syndicat veut ainsi décrire le profil sociologique des généralistes installés depuis moins de 5 ans : leur type d’exercice, de structure, leurs collaborateurs… Mais aussi recueillir des informations sur le profil de leur patientèle, l’évolution de leur exercice entre la première année de leur installation et maintenant… Sans oublier un volet sur leur santé.
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