#BalancetonDPC. Des formulaires lancés pour alerter sur les dysfonctionnements dans les actions de DPC

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Publié le 17/04/2018
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Crédit photo : TON KINSBERGEN/SPL/PHANIE

Depuis sa mise en place, il y a un an et demi, l’Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC) a décidé de serrer la vis sur la qualité du DPC. Plus de contrôles sur les organismes agréés, les formations proposées etc. L’ANDPC franchit aujourd’hui une nouvelle étape en lançant sur son site internet un espace permettant à toute personne d’alerter d’un dysfonctionnement dans le déroulement d’une action de DPC ou dans les pratiques d’un organisme de DPC.

Écart entre ce qui était annoncé et le déroulé, défaut de fondement scientifique, pratiques commerciales ou financières, autant de sujets qui peuvent faire l’objet de signalements via deux formulaires disponibles dans cet espace. Le premier est destiné aux professionnels de santé ayant assisté à l’action de DPC en question, le deuxième est disponible pour tout acteur (partenaires institutionnels, membres des instances de l’Agence, professionnels de santé…) souhaitant alerter l’ANDPC d’anomalies ou irrégularités sur un organisme ou une action à laquelle ils n’ont pas participé. « Tout signalement sera étudié de manière approfondie par les services de l’Agence. Des règles très strictes de confidentialité seront appliquées lors du traitement des signalements », précise le communiqué de l’ANDPC.

Si au terme de la procédure et de la discussion avec l’organisme les irrégularités sont établies des sanctions pourront être prises. Pour les signalements sur le contenu scientifique ou éthique, les membres de la Commission scientifique indépendante (CSI) compétente ou du Comité d’éthique pourront intervenir, tout comme les services de l'organisme Miviludes pour les soupçons de dérive sectaire. « En structurant le recueil et le traitement des signalements, l’Agence entend garantir la qualité et l’indépendance des actions proposées aux professionnels de santé et publiées sur le site de l’Agence », souligne l’ANDPC.


Source : lequotidiendumedecin.fr