La stratégie de transformation présentée par Édouard Philippe s'articule autour de cinq axes.
Premier chantier : la qualité et la pertinence des soins. Les conseils nationaux professionnels (CNP) des spécialités et le collège de médecine générale devront proposer des actions en ce sens pour l'été 2018. La HAS proposera des indicateurs de qualité des parcours pour dix pathologies (diabète, etc.) systématisés dès 2019.
Deuxième priorité : le financement des soins. Une « task force » pilotée par le directeur de la DREES proposera des modèles nouveaux d'ici à la fin 2019. À l'hôpital, le financement reposera à 50 % maximum sur la tarification à l'activité. La réforme concerne aussi la ville (diversification de la rémunération).
Troisième volet : le numérique. D'ici à 2022, les données médicales devront être accessibles en ligne, les prescriptions dématérialisées et le partage d'information simplifié. Une mission unique « E-santé » sera créée au sein du ministère.
Le quatrième chapitre concerne les ressources humaines. Une réflexion sans tabou sera menée sur le numerus clausus et les ECN (mesures législatives pour 2019). Un observatoire national de la qualité de vie au travail des professionnels de santé sera installé.
Dernier chantier : l'organisation territoriale. D'ici à fin 2018, un appel à projets sera lancé pour identifier trois à cinq territoires « pionniers » avec des modèles d'organisation nouveaux (à imiter ensuite).
Une concertation locale et nationale est programmée de mars à mai 2018.
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