Tous les syndicats n’appellent pas à la fermeture des cabinets le 11 mars. La CMSF et le SML n’ont en effet aucune intention de s’associer à MG-France, Union Généraliste, Union collégiale et du SNJMG. « Nous prendrons nos responsabilités le moment venu, lors de notre assemblée générale le 20 mars, pas avant, explique le Dr Michel Chassang, président de la CSMF. Nous ne sommes pas des suivistes. En aucune façon, la CSMF ne s’associera à ce mouvement. Notre priorité n’est pas de fermer les cabinets mais d’obtenir le C à 23 euros avant le 15 avril ». Ce syndicat a déjà annoncé qu’il demanderait aux généralistes d’appliquer d’autorité le C à 23 euros dès mi-avril si cette hausse n’est pas incluse dans le règlement arbitral.
Le SML ne s’associera pas non plus au mot d’ordre du 11 mars. « Fermer les cabinets une journée ne fera jamais plier un gouvernement, tranche le Dr Christian Jeambrun, président du SML. Si l’on veut peser sur les politiques, il faut fermer les cabinets pendant une ou deux semaines. Or, ce n’est pas dans la culture des médecins. » Le SML a pour sa part résolu de ne plus participer aux travaux de la commission Legmann après l’affaire Saout. Il remettra directement ses projets de réforme de l’exercice de la médecine générale au président de l’Ordre. Pour marquer sa désapprobation, le syndicat va appeler les praticiens à cesser la télétransmission « tous les mardis », jour où la mission se réunit.
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique