* On connaissait les Heath Brothers (Albert « Tootie », batterie, Jimmy, saxes, et le regretté Percy, contrebasse), la fratrie Jones (Thad, trompette, Elvin, batterie, et Hank, piano), l’immense famille Marsalis, avec ses stars, Wynton (trompette) et Branford (saxes), les Neville Brothers (chant) de la Nouvelle-Orléans et, plus près de chez nous, les Petrucciani. Un jeu des sept familles en constante augmentation. Dernière en date, la Belmondo Family. Lionel (saxes) et Stéphane (trompette) ont invité leur père, Yvan (saxe-baryton), à les rejoindre pour leur dernier projet, « Mediterranean Sound » (BFlat/Discograph), qui est une forme de retour aux sources, après différentes relectures (Stevie Wonder) et rencontres (Yusef Lateed et Milton Nascimento). En réalité, plus un retour aux racines du patriarche, puisque ce dernier a décidé de rendre hommage aux standards du jazz, et notamment aux figures de proue de la West Coast, comme Conte Candoli (trompette), Gerry Mulligan (saxe-baryton), Pepper Adams (saxe-alto) ou encore Oscar Pettiford (contrebasse). Une délicieuse et mélodieuse promenade ensoleillée, particulièrement cool, des rives de la Méditerranée à celles du Pacifique. Et aussi au Duc des Lombards, à Paris, les 9 et 10 décembre (www.ducdeslombards.com).
* Les jumeaux du jazz, les frères Moutin (François, contrebasse, et Louis, batterie), sont connus pour leurs collaborations multiples, et notamment pour être la rythmique attitrée du pianiste Martial Solal, ou pour leur travail avec Joe Lovano, Dee Dee Bridgewater, Monty Alexander ou encore John Scofield. Après avoir créé la Moutin Reunion, ils viennent de mettre au point un nouveau projet, le Moutin Factory Quintet, avec comme complices le jeune Thomas Enhco (piano), Emmanuel Codjia (guitare) et Christophe Monniot (saxe-alto). Un travail qui a débouché sur l’enregistrement d’un CD, « Lucky People » (Plus Loin Music/Abeille Musique), entièrement composé de titres originaux, à l’exception d’un superbe et étonnant « Ornette’s Medley ». Un album qui renferme des folies rythmiques et mélodiques, dans lequel la complicité fraternelle et avec les autres membres du groupe est totale et dégage une énergie débordante et remplie de fougue. Du solide. Ils seront au Reims Jazz Festival le 22 novembre (www.djaz51.com) et au théâtre Jean Vilar, à Suresnes, le 23 novembre (www.theatre-suresnes.fr).
* Pendant deux décennies (de 1975 à 1982), les frères Brecker (Randy, trompette, et Michael, saxes) ont pratiqué un jazz qui flirtait, avec beaucoup d’affinités, avec les rythmes rock, pop et funky, au sein d’un groupe éponyme. Avant des carrières en tant que leader et la disparition tragique du cadet, Mike, en 2007, à l’âge de 57 ans. Il y a quelques années, l’aîné, Randy, a décidé de reformer le Brecker Brothers Band et a fait appel à la crème du jazz fusion, notamment Mike Stern (guitare), Dave Weckl (batterie) et un pilier du groupe, Will Lee (basse). Avec comme résultat un nouvel album, « The Brecker Brothers Band Reunion » (Moosicus/Naïve), qui rassemble tous les ingrédients musicaux qui ont fait la réputation des frangins, soit un mélange de groove, de rock et de funk absolument renversant et débordant d’énergie positive. Histoire de prolonger l’histoire.
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