ILS SONT jeunes, ils sont beaux. C’est à un enterrement qu’ils se rencontrent, réunis par la proximité de la mort. Elle (Mia Wasijowska, l’Alice de Tim Burton) est en phase terminale d’un cancer, lui (Henry Hopper, le fils de Dennis) se remet mal de l’accident qui l’a privé de ses parents. Deux adolescents qui se soignent l’une avec Darwin et la passion naturaliste, l’autre avec le fantôme d’un pilote de guerre kamikaze. Ils s’aiment, elle va mourir.
Cette histoire à l’eau de rose, ou plutôt à la « Love Story », on peut s’étonner qu’elle ait séduit le cinéaste d’« Elephant » et de « Paranoid Park ». Elle est signée Jason Lew et produite par Bryce Dallas Howard (fille de Ron Howard et qui fut actrice notamment pour Lars von Trier) et Gus Van Sant dit avoir « été attiré par cette magnifique histoire d’amour, cette nouvelle relation qui se crée en dehors du cercle familial à un moment où il est impossible pour les membres de la famille d’affronter la tristesse due à la perte d’un être cher ».
Certes, le cinéaste ne manque pas de son sens habituel de la mise en scène et sait trouver dans sa ville de Portland les décors et les paysages appropriés. Les deux acteurs sont mignons, très mignons, et attendrissants. Le film est tire-larmes sans être racoleur. Mais tout est trop lisse, attendu, presque mou. Ce n’est pas ce qu’on préfère chez Gus Van Sant.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série