« The Lovely Bones », le beau roman d’Alice Sebold (publié en français sous le titre de « la Nostalgie de l’ange »), évoque une adolescente qui a été assassinée et qui observe de l’au-delà sa famille, l’enquête, le meurtrier. C’était une gageure que de l’adapter, si l’on voulait montrer cet entre-deux-mondes dans lequel se retrouve la jeune victime. Bien sûr, c’est ce qui a plu à Peter Jackson, qui sait créer des univers cinématographiques, comme l’a prouvé « le Seigneur des anneaux ».
Ainsi, à la vision banale d’une famille américaine, quelque part dans une banlieue, et à celle, peu originale au cinéma, d’un tueur en série qui a l’allure d’un homme tranquille, s’oppose un lieu céleste qui doit beaucoup aux effets spéciaux et à un imaginaire panthéiste qui n’est pas loin de celui d’« Avatar ». On peut le trouver plutôt mièvre, on n’en saluera pas moins la liberté d’un cinéaste qui n’a plus rien à prouver.
Un cinéaste qui sait y faire. « Lovely Bones » est aussi un thriller et il distille les éléments de suspense avec un art consommé, y compris quand il s’agit de l’évolution psychologique des personnages.
On applaudira aussi le choix des comédiens, au premier des rangs desquels la jeune Saoirse Ronan, adolescente aussi lumineuse que le paradis auquel elle va accéder.
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