Médecin pendant près de 30 ans, écrivain (vice-présidente du Groupement des écrivains-médecins), Madeleine Kahn, déportée pendant la guerre, comme elle le raconte dans « Basilic », s’est tournée vers l’histoire. Titulaire d’un DEA dans cette matière, elle s’est notamment intéressée à Alexandre II de Russie. Cette fois, elle remonte le temps jusqu’à la Renaissance pour évoquer Catherine de Médicis, dans un livre sous-titré « Une reine, trois régences ». En de courts chapitres illustrés de gravures en noir et blanc, fourmillant de précisions historiques, elle brosse le destin de cette jeune Italienne mariée à 14 ans et qui trouvera sa place dans la famille royale de France « au milieu d’intrigues, de passions religieuses et de haines féroces ».
Des péripéties, des drames, il y en a eu dans les 69 ans de vie de cette mère de 10 enfants, dont 3 rois et 2 reines. Si le nom de Catherine de Médicis reste associé aux massacres de la Saint-Barthélémy, en 1572, elle a eu, selon l’auteur « les guerres et les ruptures en horreur ». « Fine politicienne, conclut Madeleine Kahn, Catherine accomplit des prouesses pour effacer les erreurs commises par ses enfants, rois ou reines, et échoua aussi bien avec Margot qu’avec son dernier fils devenu le roi Henri III, le pire débauché que la royauté de France ait connu et le pire tyran qu’une mère ait eu à supporter. »
La Compagnie Littéraire, 124 p., 17,50 euros.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série