VENUS du cinéma, Mathieu Delaporte et Alexandre De La Patellière avaient envie « de changer d’air ». Des scénarios, ils sont passés à la pièce de théâtre, et bien leur en a pris, puisque « le Prénom », mis en scène par Bernard Murat, a connu un grand succès sur les planches, de septembre 2010 à juin 2011. Difficile de résister, dès lors, à la tentation d’en faire un film. Avec les interprètes de la pièce, à l’exception de Jean-Michel Dupuis, remplacé par Charles Berling.
« Le Prénom », c’est un vaudeville d’aujourd’hui, avec des ressorts comiques efficaces, du rythme et des personnages plutôt bobos et branchés mais en lesquels il est facile de se reconnaître. Car la discussion familiale qui dégénère à partir de pas grand-chose, tout le monde sait ce que c’est. Ici, il s’agit du choix du prénom de l’enfant à naître de Vincent (Patrick Bruel), dont la révélation va entraîner des mots qu’on voudrait ne jamais avoir prononcés et des remises en question brutales.
Tout n’est pas très vraisemblable du point de vue psychologique, ni d’une grande profondeur. Il faut accepter les codes de la comédie et les gros traits qui s’imposent parfois. Se laisser porter par les échanges de ces cinq personnages qui découvrent en une soirée les faces cachées de leurs proches.
Patrick Bruel, Valérie Benguigui, Charles Berling se renvoient les balles avec énergie, efficacement secondés par Guillaume de Tonquédec et Judith El Zein – il y aussi Françoise Fabian, dans un rôle en coulisses. La mise en scène ne manque pas d’idées mais on reste enfermé dans les exigences du théâtre, unité de lieu et unité de temps. Le film fait gagner des spectateurs à la pièce, le cinéma n’en sort pas enrichi.
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