Après avoir raconté son enfance tourmentée dans une famille juive très orthodoxe (« la Lamentation du prépuce »), Shalom Auslander a conçu une fable tout aussi drôle et iconoclaste intitulée « Maman pour le dîner ». Septième arrivé dans la fratrie, il est confronté à un dilemme terrible : sa mère venant de mourir, ses enfants, comme le veut la tradition ancestrale des Can-Ams (les Cannibalo-Américains), auxquels appartiennent les Seltzer, doivent la manger au cours d’un repas de fête. Comment va-t-il s’en sortir, entre son refus de coutumes d’un autre temps – qui plus est pour une mère qu’il déteste – et les germes de doute et de culpabilité qui ne tardent pas à s’installer ? Une réflexion loufoque et féroce sur les dérives du communautarisme, le poids de l’histoire et la liberté d’être soi. (Belfond, 245 p., 21 €)
Comment en finir avec sa mère
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Publié le 25/02/2022
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Source : Le Quotidien du médecin
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