LES SPECTATEURS français ont découvert Sabina Guzzanti avec « Viva Zapatero ! », en 2005, dans lequel la comédienne, spécialiste des imitations de Berlusconi, qui avait dû abandonner son émission satirique sur la RAI, dénonçait les atteintes à la liberté d’expression dans son pays. Avec « Draquila - L’Italie qui tremble », elle se fait enquêtrice pour montrer comment Berlusconi a utilisé le drame de l’Aquila - plus de 300 morts et des centaines de sans-abri après le tremblement de terre du 6 avril 2009 – pour renforcer encore son pouvoir et celui de ses amis affairistes. Elle a découvert le pouvoir de la Protection civile, « une espèce d’armée du gouvernement qui est autorisée non pas à tuer, mais à dépenser, embaucher, déroger à la loi, autoriser des constructions abusives, octroyer des fonds au Vatican ». Et, elle en est convaincue, « l’Italie d’aujourd’hui n’est pas une dictature, mais n’est plus une démocratie ».
Témoignages, déclarations confrontées aux images, montage serré : aux yeux d’un spectateur français moyennement informé, la démonstration paraît convaincante. La justice italienne commence d’ailleurs à s’intéresser à certaines des manœuvres en question.
Il est évidemment difficile d’en rire, compte tenu des drames que vivent les malheureux ex-habitants de l’Aquila. Mais quelques séquences sont irrésistibles et le ton est si dynamique et combatif qu’il en sort une impression positive.
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