Après la fin de vie choisie (« Tout s'est bien passé », de François Ozon), une autre œuvre à résonance médicale vient de sortir. Pour « les Intranquilles », dont le personnage principal (Damien Bonnard) souffre de troubles bipolaires, Joachim Lafosse s'est inspiré à l'origine des problèmes de son père et a emprunté son titre au livre de Gérard Garouste, « l'Intranquille : autoportrait d'un fils, d'un peintre, d'un fou ». Pour autant, précise le réalisateur, « il ne s'agit pas d'un film sur la maniaco-dépression mais plutôt d'une interrogation sur la capacité et les limites de l'engagement amoureux ». D'où le beau rôle offert à Leïla Bekhti, femme et mère à l'épreuve.
Changement d'époque et autre forme de pathologie, avec « Eugénie Grandet », de Marc Dugain. L'écrivain et cinéaste (l'excellent « Échanges des princesses », entre autres) a eu envie d'adapter le roman de Balzac « en accentuant sa portée actuelle », explique-t-il, à propos bien sûr de la domination du patriarcat et de l'avidité des possédants. On suivra donc les malheurs d'Eugénie, incarnée par Joséphine Japy, sous la férule du terrible père Grandet joué par Olivier Gourmet. Autre nouveauté de la semaine, « Flag Day », qui offre à Sean Penn un duo de choc avec sa fille Dylan, dans l'histoire vraie d'une jeune femme qui découvre la vie secrète de braqueur et de faussaire de son père.
Le 6 octobre arrivera enfin, après plus d'un an de reports, « Mourir peut attendre », de Cary Joji Fukunaga, pour apprécier une dernière fois Daniel Craig dans le costume de James Bond, avec Léa Seydoux et Rami Malek dans le rôle du méchant ; et pour ce 25e de la série, une longueur inégalée de 2 heures 43. Plusieurs autres nouveautés pourront retenir l'attention. « Tralala », fable des frères Larrieu en forme de comédie musicale avec Mathieu Amalric, tourné principalement à Lourdes, où tout peut arriver. Ou « Petite sœur », de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond, avec Nina Hoss, ancienne dramaturge qui part au secours de son jumeau, acteur célèbre gravement malade (Lars Eidinger), et retrouve la passion du théâtre (cinq prix du cinéma suisse, dont celui du meilleur film et pour Marthe Keller celui du meilleur second rôle).
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