Jazz-rock
Au début des années 1960, un important mouvement musical – en marge de la pop des Beatles – voit le jour en Grande-Bretagne. Baptisé British Blues, ce courant, dont le père fondateur est Alexis Korner (1928-1984) plonge ses racines dans le blues américain, qui, à l’époque, est négligé par la plupart des musiciens blancs. Parmi les autres figures principales du style figurent John Mayall et ses Bluesbreakers, mais aussi les Rolling Stones ou les Cream d’Eric Clapton.
Historiquement, les Bluesbreakers sont considéré comme la pépinière du blues et du rock anglais des années 1960. En son sein vont évoluer, outre un dieu, Eric Clapton, des demi-dieux, Jack Bruce (bassiste de Cream), Mick Taylor (plus tard chez les Stones) et Aynsley Dunbar (batterie). À 80 ans désormais, John Mayall possède toujours la même aura. L’illustre guitariste-harmoniciste-chanteur et parrain du blues anglais est de retour avec un album studio, le premier en cinq ans, intitulé « A Special Life » (Below Records - Proper Music/Harmonia Mundi). Enregistré en Californie avec un invité de marque, l’accordéoniste de La Nouvelle-Orléans C.J. Chenier, il comprend trois morceaux écrits par le leader et des standards du blues empruntés à Albert King et Jimmy Rogers. Ni testament musical ni bilan d’une carrière, cet enregistrement dynamique est un formidable hommage aux racines et à la tradition du Delta.
Bluesman particulièrement méconnu, Coco Montoya fut dans les années 1980 membre des Bluesbreakers rajeunis, avec qui il est resté dix ans. Né en Californie en 1951, le guitariste et chanteur avait fait ses premières armes auprès d’Albert Collins au milieu des années 1970, avant de rejoindre John Mayall. Par la suite, il grave de nombreux albums en tant que leader, qui vont asseoir sa réputation. Jusqu’à « Songs From The Road » (Ruf Records/Socadisc), un double CD live enregistré en 2012 et 2013 dans le célèbre club de blues de Seattle, le Triple Door. À la tête de son quartet, le leader apporte la preuve, à travers un répertoire des plus classiques, qu’il est capable de se faire un nom et une réputation dans l’immense panthéon des bluesmen.
Physiquement, presque tout a été retravaillé chez Dolly Parton, sauf… la voix ! À 68 ans, l’égérie de la musique country collectionne les récompenses dans toutes les catégories, y compris celle de la chirurgie esthétique à outrance. Chanteuse, compositrice, interprète, musicienne multi-instrumentiste voire actrice, elle a dominé par son talent un style typiquement américain, au point d’en devenir LA diva. Un monopole artistique que l’on retrouve dans son dernier opus, « Blue Smoke » (Masterworks/Sony Music), dans lequel, avec sa « vieille voix des montagnes », la star originaire du Tennessee se promène dans la country et le bluegrass avec élégance et douceur, et n’hésite pas à reprendre Bob Dylan (« Don’t Think Twice »). Une façon de boucler la boucle des musiques qui fleurent bon l’Amérique.
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