Grandes figures
Dès aujourd’hui, on peut retrouver Nelson Mandela, incarné par Morgan Freeman, grâce à Clint Eastwood qui, dans « Invictus » évoque la fin de l’apartheid et le début de la réconciliation à travers l’équipe de rugby qui va participer à la Coupe du monde de rugby en 1995. Autre grande figure historique, Ivan le Terrible, dont Pavel Lounguine dénonce la folie absolutiste dans « Tsar », qui sort aussi ce mercredi. Plus près de nous dans l’histoire russe, Staline, incarné par André Dussolier dans « Une exécution ordinaire », mis en scène par Marc Dugain d’après son propre roman (3 février). Gérard Depardieu endosse quant à lui l’habit (la carrure, il l’a déjà) d’Alexandre Dumas, pour « l’Autre Dumas », de Safy Nebbou, dans lequel Benoît Poelvoorde joue l’un des « nègres » de l’écrivain (10 février). Et l’on n’aurait garde d’oublier Serge Gainsbourg, qu’Éric Elmosnino ressuscite dans « Gainsbourg, une vie héroïque », biographie que son auteur, le dessinateur Joann Sfar, qui signe sa première réalisation, qualifie de « conte » (20 janvier).
Héros imaginaires
Les personnages de fiction inspirent aussi beaucoup les cinéastes. Tim Burton nous livre sa version, sûrement originale, d’« Alice au pays des merveilles », avec son acteur préféré, Johnny Depp, dans le rôle du chapelier fou (7 avril). Luc Besson a choisi pour sa part de mettre en scène « les Aventures d’Adèle Blanc-Sec », d’après la BD de Tardi, avec Louise Bourgoin dans le rôle-titre (14 avril). On découvrira le 3 février le « Sherlock Holmes » de Guy Ritchie, dans lequel le célèbre détective (Robert Downey Jr) et son non moins célèbre acolyte, le Dr Watson (Jude Law), se livrent à des exploits aussi physiques qu’intellectuels. Quant à « Robin des bois », déjà incarné maintes fois au cinéma, il a cette fois le visage et l’allure de Russell Crowe, dans « une relecture crépusculaire et spectaculaire de la légende » signée Ridley Scott (19 mai).
En noir
La guerre et les drames de l’époque ne sauraient pour autant être absents des écrans. « Brothers », de Jim Sheridan (« Au nom du père ») met en scène deux frères (Jake Gyllenhaal et Tobey Maguire), dont l’un est envoyé en Afghanistan (3 février). « Lebanon », de Samuel Maoz, Lion d’or du festival de Venise, évoque la guerre du Liban vue d’un char israélien (3 février). Le passé qui n’est pas passé, c’est « la Rafle », de Roselyne Bosch avec Jean Reno et Mélanie Laurent, sur la rafle du Vel d’Hiv’.
Au rayon des films noirs, on attend avec impatience « Shutter Island », adaptation par Martin Scorsese de l’excellent roman de Dennis Lehane, qui débute dans un sinistre hôpital psychiatrique à sécurité maximale, et où l’on retrouve, comme il se doit, Leonardo DiCaprio (24 février). Peter Jackson, après « le Seigneur des anneaux », change totalement de genre avec « Lovely Bones », d’après le best-seller d’Alice Sebold, dans lequel l’histoire est racontée par une adolescente qui a été violée et assassinée (10 février). Quant à Claire Denis, dans « White Material », elle fait d’Isabelle Huppert la propriétaire d’une plantation de café en Afrique, au milieu d’une rébellion meurtrière (24 mars).
Mieux vaut en rire
Des comédies, il y en aura bien sûr dans tous les registres. Ce mercredi arrive « Une petite zone de turbulences », d’Alfred Lot, avec Michel Blanc dans le rôle d’un hypocondriaque confronté à moult difficultés familiales et autres. Les frères Coen s’amusent, avec « A Serious Man », des déboires d’un professeur d’université du Midwest qui demande conseil à trois rabbins différents pour résoudre ses problèmes (20 janvier). On pourra sourire aussi avec l’élégant personnage joué par George Clooney dans « In the Air », de Jason Reitman, un spécialiste du dégraissage qui loue ses services aux entreprises, toujours entre deux avions (27 janvier) ; ou avec Julia Roberts, héroïne de « Valentine’s Day », comédie romantique de Garry Marshall (17 février). Les amateurs ne manqueront pas « Camping 2 » (21 avril), pour ne citer qu’une parmi les machines à rire françaises inscrites à l’affiche.
Sans oublier
On parle beaucoup de « Nine », de Rob Marshall, comédie musicale de Rob Marshall inspirée de... « Huit et demi », notamment parce que son interprète française, Marion Cotillard, est nommée pour les Golden Globe ; Sofia Loren, Nicole Kidman, Pénélope Cruz sont aussi de la partie, autour de Daniel Day-Lewis (3 mars). Beaucoup se précipiteront à partir du 27 janvier sur « Océans », plongée magnifique orchestrée par Jacques Perrin. Et c’est le 3 mars que sortira le film tourné par Roman Polanski avant ses ennuis judiciaires, « The Ghost Writer », sur un scandale diplomatique en Grande-Bretagne. Et encore, sans date de sortie fixée à ce jour, « Vénus noire » d’Abdellatif Kechiche, « la Princesse de Montpensier », de Bertrand Tavernier, ou « Socialisme », de Jean-Luc Godard... Nul doute qu’on en reparlera.
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