Le lundi 9 novembre dernier, la commission d’enquête indépendante formée par l’agence mondiale antidopage (AMA) a cloué au pilori un véritable « dopage d’État » organisé au sein de la fédération russe d’athlétisme. « On pensait que ce genre de pratique disparue avec la chute du mur de Berlin », s’étonne le Dr Valérie Fourneyron ancienne ministre des sports et présidente du comité médical de l’Agence mondiale antidopage. Au total, 3 entraîneurs, 9 sportifs et 1 médecin sont clairement identifiés par les auteurs.
La justice française s’est emparée de l’affaire, en mettant en examen l’ancien président de la fédération internationale d’athlétisme (IAAF), le Sénégalais Lamine Diack, pour corruption passive et blanchiment aggravé. C’est aussi le cas du Dr Gabriel Dollé, ancien responsable de la lutte antidopage de l’IAAP.
Le laboratoire d’analyse de Moscou s’est immédiatement vu suspendre son accréditation par l’AMA qui demande le départ définitif de son directeur, le Dr Sergey Nikolaevich Portugalov, contre qui elle préconise l’interdiction d’exercer dans quelque institution que ce soit qui ait un rapport avec le sport.
Dans ses conclusions, la commission d’enquète préconise l’exclusion de la fédération russe d’athlétisme des prochains Jeux Olympiques de Rio. Sébastien Coe a annoncé attendre la réaction de la fédération russe avant de prendre une décision définitive.
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