JONATHAN ZACCAI, né en 1970 à Bruxelles, a toujours voulu être réalisateur. Mais c’est comme acteur qu’il fait carrière depuis la fin des années 1990, avec, entre autres « Reines d’un jour », « le Tango des Rashevski », « les Revenants » ou « Élève libre ». Alors, dès qu’il a eu la possibilité de « faire un film complètement libre » et que le jeune Vincent Lacoste (« les Beaux Gosses »), bien qu’en train de passer le bac et de tourner dans le nouveau « Asterix et Obelix », lui a dit oui, il s’est lancé. Comme scénariste, réalisateur et coproducteur.
Drôle d’histoire que celle de ce petit génie du cinéma, palme d’or à 15 ans, sur lequel un journaliste joué par Zaccai tourne un reportage, le suivant quasiment jour et nuit. Peut-on d’ailleurs parler d’histoire ? JC, comme le résume le synopsis et comme est censé le montrer cette comédie, est un adolescent « mélange de Jean-Luc Godard et de Justin Bieber (qui) à 17 ans, navigue entre ses Miel Pops devant la télé après l’école et une vie professionnelle digne d’un Stanley Kubrick ». Le journaliste interroge ses actrices, ses producteurs, ses parents, sa petite amie et... on n’y croit pas une seconde.
Car nous sommes dans la parodie. Le faux documentaire est un prétexte pour se moquer gentiment, non du milieu du 7e art, mais plutôt du culte de la précocité et du succès. C’est souvent drôle, parfois grinçant (pas assez à mon goût), plein de clins d’œil cinématographiques, joué avec gourmandise (Elsa Zylberstein, Aure Atika). Dommage que le sujet – et le personnage – n’ait pas plus de profondeur.
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