NÉ À COPENHAGUE en 1970, Nicolas Winding Refn est arrivé à New York à 8 ans avec sa famille et a partagé sa jeunesse entre les États-Unis et le Danemark. Dès son premier film, « Pusher » (1996), sur les dealers d’héroïne à Copenhague, son style pour filmer la violence est salué par la critique. Deux autres « Pusher » suivront, puis, entre autres, « Bronson » et « le Guerrier silencieux ». Rien d’étonnant à ce que l’acteur principal Ryan Gosling, enrôlé dans la production, ait suggéré son nom pour réaliser cette adaptation du polar éponyme de James Sallis (Rivages Noirs). L’acteur canadien souhaitant « un film d’art à petit budget », dont le héros ne devait être « ni dans la posture, ni macho ».
Le scénario réunit les ingrédients classiques du film noir et du film d’action : l’immensité de Los Angeles, des poursuites en voiture, des repris de justice et des mafieux, et, au milieu, un héros solitaire, que son talent de conducteur et de cascadeur conduit à fréquenter des gens peu recommandables mais qui se battra jusqu’au bout pour sauver celle qu’il aime.
Rien d’original, donc. Mais des personnages auxquels on s’attache et une manière de filmer l’action et la violence qui change des habituels brouets hollywoodiens. Ryan Gosling, très bien, Carey Mulligan, émouvante, sont épaulés par des routiers efficaces du cinéma US, Ron Perlman, Bryan Cranston, Albert Brooks. Un bon « divertissement », primé au festival de Cannes par le prix de la mise en scène. « Merci à ma mère qui depuis toujours me dit que je suis un génie », a notamment déclaré Winding Refn en le recevant.
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