QUAND IL A RÉALISÉ le premier « Wall Street », il y a vingt-deux ans, Stone, fils d’un agent de change, croyait signer un « conte moral » et, assure-t-il, il est tombé de haut, plus tard, quand des traders sont venus lui dire que le film était à l’origine de leur vocation. Depuis, la crise est passée par là et c’est précisément ce qui a suscité l’envie d’une suite chez le producteur Edward R. Pressman et chez Michael Douglas, qui n’a pas tant de bons rôles à se mettre sous la dent.
Inutile de dire que, du coup, il en profite pour faire son numéro, avec des dialogues ciselés. Gordon Gekko est de retour, plus exactement il sort de prison, et il ne dit plus que « Greed is Good » (l’avidité est bonne). Il se fait le mentor d’un jeune homme qui mêle idéalisme et ambition (Shia LaBeouf).
Le scénario, auquel a collaboré un « broker-dealer certifié », doit être vraisemblable sur le plan financier, mais il est difficile d’en juger pour des non-initiés. Pour le reste, il est très – trop – hollywoodien, avec des bons sentiments, des trahisons à grand spectacle, des larmes et des rebondissements cousus de fil blanc. On se laisse emporter par la première partie du film, menée à un bon rythme et avec un savoir-faire très professionnel, on s’ennuie un peu pendant la seconde. Oliver Stone n’a jamais été un cinéaste de la légèreté.
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