MIRCO MENCACCI, qui a perdu la vue à l’âge de 8 ans dans un accident domestique, est devenu un des ingénieurs du son les plus connus d’Italie ; il a aussi créé une fondation, In Suono, pour sensibiliser à la pollution. Sa jeunesse inspire la belle histoire racontée par Cristiano Bortone, qui a eu beaucoup de succès en Italie et a été primée dans plusieurs festivals.
Nous découvrons Mirco, le personnage de 10 ans, jouant avec ses copains dans les champs de son village de Toscane, allant avec son père au cinéma, une passion pour l’un comme l’autre. Puis c’est l’accident. Fini la liberté. Mirco doit poursuivre sa scolarité comme interne dans un institut spécialisé, à Gênes. On apprend aux enfants quelques activités limitées censées devenir éventuellement leur métier, comme le tissage. Le garçon se rebelle, s’échappe, refuse d’apprendre le braille. Jusqu’au jour où il découvre un magnétophone. Il peut alors construire ses histoires en intégrant des sons naturels ou fabriqués. Un professeur enthousiaste lui permettra de sortir du lot.
Le film, jamais misérabiliste ou complaisant, parvient bien à faire ressentir ce que vit Mirco, le passage d’un monde de couleurs au noir, et la façon dont il s’approprie les sons qui l’entourent ou en crée grâce à une imagination aussi fertile que précise. Il peut toucher aussi bien les enfants de l’âge de Mirco que les adultes.
À noter qu’une version de « Rouge comme le ciel » accessible aux déficients sensoriels (audiodescription et sous-titrage malentendant) est disponible grâce à l’association Retour d’image (www.retourdimage.org).
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série