LES GOLDEN Globes, décernés par la presse américaine à Hollywood, ont su faire leur place, devenant presqu’aussi importants que les oscars, dont ils sont, dit-on, « l’antichambre ». Et ils ont couronné, cela ne surprendra personne, « Avatar », déjà d’un extraordinaire succès public et financier (1,3 milliard à ce jour pour un coût de 500 millions). « C’est le meilleur boulot du monde », a commenté James Cameron, également primé comme réalisateur.
Parmi les autres récipiendiaires : Meryl Streep, qui remporte avec « Julie & Julia » son 7 e Globe, Sandra Bullock (« The Blind Side »), Jeff Bridges (« Crazy Heart »), Robert Downey Jr (« Sherlock Holmes »). Les Français sont repartis bredouilles, Marion Cotillard (« Nine »), qui s’est inclinée devant Mery Streep, et « Un prophète », devancé par « le Ruban blanc », de Michael Haneke, pour le Globe du meilleur film étranger.
Jacques Audiard peut se consoler avec le prix Lumières du meilleur réalisateur. Les prix Lumières sont décernés, au même moment que les Globes, par les correspondants étrangers à Paris. Ils ont sacré meilleur film « Welcome » de Philippe Lioret et élus Tahar Rahim (« Un prophète ») et Isabelle Adjani (« la Journée de la jupe ») meilleurs comédiens, tandis que Mia Hansen-Love était justement distinguée pour le scénario du « Père de mes enfants ». Pour les espoirs, ont été récompensés Pauline Étienne (« Qu’un seul tienne et les autres suivront » et Vincent Lacoste et Anthony Sonigo, réunis dans « les Beaux Gosses ».
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série