Depuis 2003, les pirates de Disney font un malheur. Les trois films ont réalisé des recettes records, au cinéma et en vidéo, et la popularité de Johnny Depp est plus grande que jamais, on a pu le constater une nouvelle fois à Cannes lors de la montée des marches. Pas question donc de lâcher le filon et, pour faire bonne mesure, on a tourné cette fois en Digital 3D, y compris pour les extérieurs (notamment deux îles hawaïennes et Porto Rico).
Pour renouveler aussi l’intrigue et ne pas faire de cette nouvelle aventure une simple suite de la trilogie, on a donné à Jack Sparrow un nouvel ennemi, le légendaire pirate Barbe-Noire, et une adversaire-partenaire à sa mesure, nommée Angelica. Pour la mise en scène, c’est Rob Marshall, le réalisateur de « Chicago », qui a été choisi.
L’histoire, qui commence à Londres, avec des scènes spectaculaires, exploite le mythe de la fontaine de jouvence et offre aux amateurs les rebondissements et retournements d’alliances et de situations de rigueur. On ne s’ennuie pas plus que les acteurs (Johnny Depp, Pénélope Cruz, Geoffrey Rush, Kevin McNally), qui jouent les pirates avec délectation. Il y a aussi de belles et mystérieuses sirènes, dont celle incarnée par la Franco-Espagnole Astrid Bergès-Frisbey, que l’on vient de voir dans « la Fille du puisatier ».
On peut toujours ricaner de l’impérialisme cinématographique des Américains et des navets que nous envoie parfois Hollywood. Mais on ne peut que s’incliner devant leur savoir-faire en matière de divertissement, quand ils visent un peu haut.
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