LES DIRECTEURS des établissements et services d’aide par le travail (ESAT) protestent contre la « pression » financière exercée dans leur secteur. Accueillant en milieu protégé quelque 110 000 handicapés, soit 17 % de ceux qui sont en âge et en capacité de travailler, les ESAT, ex-centres d’aide par le travail, doivent répondre à une nouvelle donne pécuniaire qui « les déstabilisent ». « On nous applique dans la précipitation des règles qui reviennent à une tarification à l’activité, or le risque est que les structures sélectionnent les personnes les moins » invalides, explique l’Association nationale des patrons d’ESAT, en rappelant que les « évolutions budgétaires des dernières années ont déjà provoqué de grandes difficultés, puisque de 30 à 40 % des ESAT se trouvent en déficit ». L’accent est mis également sur « l’assaut bureaucratique catastrophique » induit par les textes d’application de la loi du 11 février 2005 sur le handicap, « alors que l’action sociale envers les personnes les plus perturbées ou vieillissantes a besoin de beaucoup de souplesse ». Actuellement, 10 000 handicapés sont sur liste d’attente pour trouver une place dans les ESAT, qui reçoivent exclusivement des handicapés mentaux ou psychiques.
Handicap
L’aide par le travail « sous pression » financière
Publié le 26/03/2009
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PH. R.
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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