DÉSORMAIS, on n’achètera plus le Grand Robert en six volumes qui trônait sur l’étagère du salon. Exit aussi le cédérom. Le Robert, qui est passé au numérique dès 1989, achève sa mue. Le Grand Robert 2011 est en ligne et on s’y abonne sur Internet pour 48 euros/an.
Cela fait dix ans que l’on attendait cette nouvelle édition, enrichie de 1 500 mots nouveaux et de plus de 1 000 citations. Alain Rey, qui collabore au Grand Robert depuis sa sortie en 1964, y travaille depuis deux ans avec Danièle Morvan, directrice éditoriale. Pour le lexicographe, les nouveaux mots, ce sont les mots vivants, utilisés, qui passent dans la littérature. On les détecte en lisant de bons auteurs français reconnus internationalement et en soulignant les citations au crayon... Le lecteur croise donc hype chez Michel Houellebecq, meuf chez Daniel Pennac, niquer chez Philippe Djian, etc. Ces trois auteurs font, avec 220 autres, leur entrée au Grand Robert.
Les termes médicaux n’y échappent pas : néocortex figure dans une citation de Leroi-Ghouran et névralgie dans Montherlant. Le Grand Robert, c’est 325 000 citations, 100 000 mots, 350 000 sens, 2 000 notices biographiques d’auteurs. Autant dire que le numérique et l’hypertexte facilitent sa consultation et les recherches. Un petit programme téléchargeable, l’« hyperappel », permet d’utiliser le Grand Robert à partir de son environnement de travail, quel que soit le programme utilisé. Le papier, c’est collector.
www.lerobert.com, Internet Explorer 6, Firefox 2, Safari Mac 2.1, compatible iPhone et iPad. L’abonnement donne également accès aux autres dictionnaires Robert.
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