« Jazz From America On Disques Vogue » (Disques Vogue/Legacy/Sony Music) est la suite logique de « Jazz On Vogue », qui présentait quelques-unes des plus belles productions de ce label français créé en 1947, notamment par Charles Delaunay, directeur artistique et également responsable de la revue « Jazz Hot ». Ce coffret de 20 CD réunit l’intégralité de 41 albums (pochettes originales) gravés entre la fin des années 1940 et le début des années 1950 par certains des plus grands jazzmen de l’époque et par de futures stars du jazz moderne. Des incontournables classiques, comme Art Tatum, Jelly Roll Morton, Duke Ellington, Sidney Bechet, Lester Young ou encore la chanteuse Mahalia Jackson. Des jazzmen qui allaient devenir des icônes, comme Miles Davis, Dave Brubeck, Erroll Garner, Chet Baker, Stan Getz, Gerry Mulligan, Charlie Parker, Thelonious Monk, Bud Powell et Dizzy Gillespie. Sans oublier des solistes moins connus, tels le vibraphoniste Red Norvo, l’altiste Earl Bostic et le pianiste George Shearing. L’avenir et l’histoire du jazz moderne étaient alors en marche.
Pianiste et compositeur, Thelonious Monk (1917-1982) était considéré comme un des maîtres fondateurs du mouvement be-bop, qui avait vu le jour au milieu des années 1940 à New York. Célèbre grâce à un jeu pianistique très particulier, souvent en décalage par rapport à la mélodie et ponctué de silences, il est aussi à l’origine de nombreux standards du jazz d’aujourd’hui. « The Complete Columbia Live Albums Collection » (coffret de 10 CD, Columbia Legacy/Sony Music) rassemble des enregistrements en direct réalisés en solo, en quartet et en big band au cours des années 1960. Parmi les accompagnateurs figurent notamment Steve Lacy, Phil Woods (récemment disparu), Charlie Rouse et Johnny Griffin (saxes). Une autre facette de « Sphere » !
Hymnes et chefs-d’œuvre
Icône de la batterie et du hard-bop, Art Blakey (1919-1990) était surtout connu pour avoir dirigé, pendant plus de 35 ans, les célébrissimes Jazz Messengers. Un groupe qui fut une pépinière pour jeunes talents, parmi lesquels Wayne Shorter, Lee Morgan (trompette), Benny Golson (saxe-alto), son directeur artistique, Freddie Hubbard (trompette), et, plus récemment, Wynton Marsalis. Il faut donc se plonger dans « The Complete Columbia and RCA Albums Collections » (coffret de 8 CD, Columbia Legacy/Sony Music), pour retrouver des années de braise au Théâtre des Champs-Elysées (1959) et au Club Saint-Germain (1958) à Paris et réentendre des thèmes qui firent la gloire de la formation et sont devenus de vrais hymnes, comme les archiconnus « Moanin’ » et « Blues March ». L’apogée d’une référence et d’un génial batteur.
À l’aube des années 1960, le big band de Duke Ellington, qui a déjà plus de trois décennies d’existence, est toujours un bel orchestre. Certains de ses membres – Paul Gonsalves, Harry Carney, Johnny Hodges, Ray Nance, Cat Anderson, Russell Procope, Jimmy Hamilton, Sam Woodyard et Jimmy Wood – incarnent la longévité et la fidélité au coach. « The Columbia Studio Album Collections – 1959-1961 » (coffret de 10 CD, Columbia Legacy/Sony Music), restitue quelques-uns des plus beaux chefs-d’œuvre, à la fois du jazz et de la musique du XXe siècle en général, enregistrés par le Duke et ses fidèles lieutenants. Un authentique prince du jazz.
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