ACTRICE, réalisatrice (le « castor » est son 3e film après « le Petit Homme » et « Un week-end en famille »), productrice, Jodie Foster est douée. Tout le monde le sait depuis « Taxi Driver » et « le Silence des agneaux ». Dans le cas présent, elle parvient à nous faire accepter l’histoire d’un dépressif qui retrouve goût à la vie grâce à la marionnette d’un castor.
Le scénario de Kyle Killen est, il est vrai, assez habile, mêlant la comédie et le drame, laissant planer le doute sur la nature réelle de l’animal. Toujours est-il que la descente aux enfers du héros, dans son entreprise de jouets et au sein de sa famille (une femme, charmante, et deux fils, dont un adolescent normalement rebelle) s’interrompt quand la marionnette lui donne des conseils, voire des ordres, sur la manière de se comporter.
Sans excès d’originalité ni d’audaces dans la mise en scène, c’est souvent drôle, gentiment ironique, avec un soupçon de noirceur. La famille américaine n’est pas vraiment malmenée mais ses membres sont suffisamment bien brossés pour qu’on n’en demande pas plus.
Mel Gibson, qui est plutôt lui aussi dans une phase descendante, après des déclarations contestables, des difficultés privées et un problème d’alcool, n’a pas été lâché par Jodie Foster, son amie de 15 ans. Elle lui offre un rôle qui lui convient parfaitement et nous rend un acteur que l’on sait talentueux. Jodie Foster est impeccable dans le rôle de l’épouse et le jeune Anton Yelchin efficace dans celui du fils aîné.
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