LE PRIX Jean Bernard a été créé à l’initiative de l’Académie nationale de médecine pour récompenser l’œuvre d’un écrivain qui illustre le lien entre médecine et littérature et est fidèle aux valeurs humaines prônées par le célèbre hématologue décédé en 2001, premier président du comité d’éthique, lui-même auteur de nombreux ouvrages et membre de l’Académie française, ainsi que de l’Académie des sciences et de l’Académie de médecine. Après Éric-Emmanuel Schmitt, Martin Winckler, Antoine Sénanque, Emmanuel Carrère, Michel Rostain, c’est un écrivain hongrois, Sándor Márai, qui est distingué, à titre posthume, pour « la Sœur », publié en Hongrie en 1946 et en France, chez Albin Michel, en novembre 2011. C’est sa traductrice, Catherine Fay, qui recevra la distinction lors de la traditionnelle remise des prix de l’Académie de médecine, le mardi 18 décembre 2012.
« La Sœur » est le dernier roman publié par Sándor Márai dans son pays, avant son exil, pour l’Italie puis les États-Unis, où il se suicide en 1989. Oublié pendant des années, il est désormais reconnu comme l’un des grands écrivains de la Mitteleuropa. Écrit juste après « les Braises », au lendemain de la deuxième guerre mondiale, « la Sœur » a pour héros un pianiste hongrois victime d’un mal mystérieux qui l’empêche de poursuivre ses concerts. Soigné à coups de morphine par des religieuses, il se bat contre un mal intérieur dont il cherche les causes, tandis qu’à l’extérieur la guerre se déchaîne. Une réflexion sur la maladie mais aussi l’art, l’amour et la générosité.
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