Ce qui attire l’œil, c’est d’abord la belle couverture où ressort, sur le fond noir, le vert fluo de « Kaïken », comme un poignard suspendu au-dessus du visage d’une femme. Le poignard que portaient les femmes de samouraïs. La mort et le Japon sont au cœur du roman. On s’y intéresse d’autant plus que l’on connaît les reportages de Jean-Christophe Grangé et son souci de toujours documenter ses récits, et que l’on sait qu’il vit aujourd’hui avec une Japonaise. On n’est pas déçu.
On retrouve dans « Kaïken » les mêmes ingrédients de combat au sommet entre un tueur intelligent et pervers et un héros fasciné par la culture ancestrale nipponne mais sur le point de se séparer de sa femme, une Japonaise qui a décidé de vivre à l’occidentale. La quête d’identité est le fond du problème pour le serial killer comme pour le flic et son épouse.
L’intrigue évolue de la France au Japon, dans une succession de scènes macabres et violentes, de remises en question et de questions sans réponse. Jusqu’au dénouement aussi puissant qu’inattendu, ou presque.
Albin Michel, 472 p., 22,90 euros.
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