* Trois sœurs à la conquête de New York - L’aventure de l’émigration espagnole est racontée par Maria Dueñas (« l’Espionne de Tanger ») dans « les Trois filles du Capitán », qui débute en 1936 quand les jeunes demoiselles décident, au décès de leur père, de transformer le petit restaurant de quartier de la 14e-Rue en night-club latino. Entre passions et désillusions, vengeances et victoires (Robert Laffont, 541 p., 22,50 €).
* La vérité au-delà des faux-semblants - Myrielle Marc publie « le Fou d’Ariane », commencé en 1977, l’année où elle a été distinguée par l’Académie française pour « Petite Fille rouge avec un couteau », et maintes fois repris. Le récit s’installe au début de la deuxième guerre mondiale, quand un notaire respecté fait vœu de pauvreté et entraîne sa femme, sa bru et ses cinq petits-enfants dans une maison perdue. La vie est rude pour ces exclus de la société, mais surtout il faut se méfier du « fou » – ou du « sage », suivant ce qu’on pense soi-même (XO., 265p., 19,90 €).
* La muse de D.H. Lawrence - Après un livre consacré à la fille de James Joyce, Annabel Abbs a écrit, avec « Frieda », « la véritable histoire de Lady Chatterley ». On découvre dans cette biographie romancée ce qu’il en a coûté – la perte de ses trois enfants – à cette baronne allemande vivant à Nottingham d'avoir quitté son mari pour suivre l’écrivain, simple fils de mineur. D.H. Lawrence l’a initiée à la poésie et elle lui a appris les plaisirs charnels. Une histoire scandaleuse, qui en dit long sur la condition de la femme au début du XXe siècle (Hervé Chopin, 459 p., 21 €).
* Un thriller féministe - Inspiré du mouvement #MeToo, « Rumeurs » est le premier roman de Chandler Baker, avocate à Austin. Il se déroule sur trois semaines. Ames Garrett, bien que soupçonné de harcèlement, a été nommé à la tête du bureau juridique où travaillent notamment quatre amies. Décidées à ne plus se laisser faire, elles vont bouleverser leurs vies de femme, collègue, mère et épouse. Jusqu’à l’extrême (Albin Michel, 410 p., 21,90 €).
* Migration et identités - Isabel Allende, dont les livres sont traduits en 35 langues depuis « la Maison aux esprits », donne, avec « Plus loin que l’hiver », une histoire d’amitié et de rédemption. La rencontre fortuite d’un professeur à l’université de New York solitaire, d’une collègue chilienne expatriée au Canada pour cause de dictature et d’une immigrée guatémaltèque sans papier nous transporte des années Pinochet au règne actuel des passeurs mexicains, en passant par la langoureuse Rio de Janeiro des années 1980 (Grasset, 329 p., 20,90 €).
* Pour les fans de la première heure - Après 9 volumes de la série « L’Accro du shopping », 7 romans sous le pseudo de Madeleine Wickham, « À charge de revanche » est le 10e titre de Sophie Kinsella. Chargée de gérer le magasin familial londonien, la jeune Fixie est prise en sandwich entre sa sœur, qui veut le transformer en centre de yoga hyperbranché, et son frère qui veut en faire une épicerie de luxe, son ex-fiancé de retour, l’apparition d’un bel inconnu et… de furieuses envies de tout envoyer balader (Belfond, 454 p., 20 €).
* Amour et Mafia - La belle histoire d’amour entre un pêcheur originaire d’une île au large de la Sicile et la fille d’un chef de clan mafieux, ne pouvait que déraper en bain de sang et en cavale. De Naples à New York, puis de La Nouvelle-Orléans à la Californie, Michel Moutot (lauréat du prix Albert-Londres) signe avec « l’America » un roman d’aventures sur l’essor de la Mafia et le destin des émigrants partis tenter leur chance en Amérique à l’aube du XXe siècle (Seuil, 426 p., 21 €).
* Une femme à la rencontre d’elle-même - Un banal vol à l’arraché de son sac a fragilisé Joanne, qui ne supporte plus sa paisible existence dans une petite ville tranquille et quitte son mari et ses deux enfants. Elle se dirige vers Las Vegas, en plein tourbillon de rock'n'roll des années 1970. Ville de perdition ou de rédemption ? Laurence Peyrin (« la Drôle de vie de Zelda Zonk », prix Maison de la presse 2015), brosse dans « les Jours brûlants » un subtil portrait de femme (Calmann-Lévy, 425 p., 20,50 €).
* Le retour du bourreau. Après « la Fille du bourreau », prix Historia 2015 et « la Fille du Bourreau et le moine noir », Oliver Pötzsch est à mi-parcours de la saga faisant revivre la dynastie Kuisl, qui a officié en Bavière pendant trois siècles et dont il serait lui-même un descendant. Riche en rebondissements, « la Fille du bourreau et le roi des mendiants » nous ramène dans l’Empire allemand de la deuxième moitié du XVIIe siècle et la ville libre de Ratisbonne. Entre roman policier et thriller d’espionnage, dans un cadre historique rigoureusement cohérent (Chambon/Actes Sud, 474 p., 23,80 €).
* Connais-toi toi-même - Françoise Bourdin ajoute « Quelqu’un de bien » à sa liste d’une quarantaine de romans publiés. D’un côté deux sœurs, l’une médecin généraliste dans un petit village de Provence et l’autre secrétaire médicale dans le même cabinet D’un autre côté deux frères, l’un attaché à la vigne et l’autre informaticien. Les deux clans sont pris dans des difficultés d’intérêt ou d’argent, accentuées par des non-dits et des secrets de famille (Belfond, 280 p., 21,90 €).
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