* Numéro 1 du suspense aux États-Unis, Lisa Gardner met en scène pour la 13e fois l’enquêtrice D.D. Warren, après qu’un homme a été abattu à son domicile. « N’avoue jamais » est un suspense psychologique dont la complexité se dévoile progressivement, où se débattent trois femmes blessées par la vie : l’épouse de la victime, trouvée l’arme à la main ; la policière, suspectée d’avoir tué son père avant d’être innocentée ; et Flora, qui a survécu à un enlèvement. (Albin Michel, 489 p., 22,90 €)
* Célèbre en Suède et adoptée en France dès son premier thriller traduit (« Un cri sous la glace »), Camilla Grebe nous immerge, dans « l’Horizon d’une nuit », dans le désarroi d’une famille recomposée. Maria, qui a un garçon trisomique de 8 ans, a épousé Samir, le père d’une adolescente. Celle-ci disparaît par une nuit d’hiver, son corps n’est pas retrouvé. Chaque membre de la famille, ainsi que le jeune inspecteur et sa collègue plus aguerrie, dévoile sa version du drame, Samir semblant le principal suspect. (Calmann-Lévy, 446 p., 21,90 €)
* La violence familiale est aussi, entre autres, au cœur du « Mur des silences » de l’Islandais Arnaldur Indridason. Ce nouvel opus de la série Konrad, vieux flic opiniâtre et alcoolique, fait resurgir des affaires traitées dans ses trois précédents romans (« Ce que savait la nuit », « les Fantômes de Reykjavik », « la Pierre du remords »), ainsi que le meurtre de son père quand il était enfant. Des cold cases plutôt brûlants ! (Métailié, 333 p., 22 €)
* Il y a 25 ans, Michael Connelly étudiait dans « le Poète » les risques pour nos vies intimes de l’Internet débutant. Dans « l’Épouvantail », il ressuscite son héros Jack McEvoy, aujourd’hui vétéran du journalisme (comme l’auteur), pour trouver la faille technologique qui a permis d’accuser un dealer de 16 ans de viol et de meurtre. Le garçon a avoué, mais Jack demande l’aide du FBI. (Calmann-Lévy, 522 p., 19 €)
* Quatre des passagers qui se sont noyés après le naufrage d’un ferry dans la baie de Copenhague, avaient été assassinés. Les frère et sœur danois Lotte et Soren Hammer lancent pour la cinquième fois (depuis « Morte la bête ») l’inspecteur Konrad Simonsen et son équipe sur les traces d'assassins. « Le Polonais fou » nous ramène jusqu’à une mission secrète menée en Bosnie en 1995, impliquant des soldats danois de l’ONU. (Actes Sud, 444 p., 23 €)
* « Entendez-vous dans les campagnes », le 7e roman d'Ahmed Tiab, auteur algérien émigré en France au début de la décennie noire, a pour cadre le Morvan sous le brouillard et pour héros un inspecteur de police tourmenté par son passé. La mort d’un adolescent et la disparition de jeunes pensionnaires d’un centre de déradicalisation à proximité le conduisent sur des pistes bien au-delà de ce coin de campagne. (L’Aube, 241 p., 18,90 €)
* Tout est nouveau dans « Doux comme le silence », le premier titre du journaliste-reporter Raphaël Guillet. Une inspectrice doit résoudre sa première affaire : des crimes sans lien apparent, perpétrés par un assassin novice mais efficace. Alors que la police patauge, le lecteur, qui connaît le nom du coupable et la raison de l’hécatombe dès les premières pages, savoure d’autant plus le déroulement de l’enquête. (Favre, 250 p., 16 €)
* L’héroïne de « Reine rouge » – premier tome d’une trilogie best-seller en Espagne de Juan Gomez-Jurado – n’est pas flic, mais elle a un don pour résoudre les affaires criminelles. Elle est ici missionnée pour retrouver un assassin qui décime les héritiers des plus grandes fortunes d’Espagne, sans être motivé ni par l’appât du gain, ni par le plaisir de tuer. (Fleuve, 491 p., 21,90 €)
* Révélé avec « la Rivière de l’Oubli », Cai Jun signe, avec « Comme hier », un thriller qui évoque la Chine d’aujourd’hui et un certain futur de l’humanité. Une jeune hackeuse aide un inspecteur à retrouver les responsables de la mort de son professeur d’informatique, avec qui elle a codé une application de réalité virtuelle permettant de voyager dans sa mémoire profonde et les souvenirs des autres. Pour se perdre entre le réel, l’illusion et le fantastique. (XO, 399 p., 21,90 €)
* Après « Bull Mountain », un premier roman encensé, l'Américain, Brian Panowich, qui est pompier à Augusta, nous ramène dans la Géorgie profonde où tout n’est que magouilles et mort. C’est un agent du GBI (The Georgia Bureau of Investigation) pour le moins cabossé qui permet aux fédéraux d’approcher les hillbillies, ces péquenauds géorgiens connus pour leurs labos de méth, leur passion pour les combats de coqs, leur addiction à l’alcool et aux drogues de tout acabit. Dans le but de retrouver un tueur redoutable et, surtout, un petit garçon de 11 ans. (Actes Sud, 417 p., 23 €)
* À noter la réédition dans la Série Noire de deux classiques du polar des années 1970 signés Raf Vallet : « Adieu poulet ! », adapté au cinéma par Pierre Granier-Deferre, avec Lino Ventura et Patrick Dewaere ; et « Mort d’un pourri », porté à l’écran par Lautner et Audiard, avec Alain Delon, Stéphane Audran et Ornella Muti. (Gallimard, 14 € chacun)
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série