« La Rafle », de Roselyne Bosch, sur la rafle du Vel’d’Hiv de juillet 1942, avec Gad Elmaleh, Mélanie Laurent en infirmière résistante, Jean Reno en médecin. Pour ce film qui s’inspire d’histoires vécues, la réalisatrice a enquêté pendant quatre ans auprès des rares survivants et des historiens.
« Pièce montée », de Denys Granier-Deferre, de retour au cinéma vingt ans après « Blanc de Chine », une comédie ironique d’après le roman de Blandine Le Callet, avec Cémence Poésy, Jérémie Renier, Danielle Darrieux, Jean-Pierre Marielle.
« Sans laisser de trace », un thriller de Grégoire Vigneron avec Benoît Magimel et François-Xavier Demaison.
« Le Rêve italien », de Michele Placido : en 1968, un jeune policier (comme le fut l’acteur-cinéaste) infiltre les rangs des étudiants révolutionnaires
« Chicas », le premier film de la dramaturge et écrivain Yasmina Reza, qui livre quatre portraits de femmes, la mère (Carmen Maura) et ses trois filles (Emmanuelle Seigner, Valérie Dréville et Christèle Tual).
« Fleur du désert », de Sherry Hormann : d’après le livre éponyme de l’ex top-model Waris Dirie, née en Somalie, qui combat l’excision dont elle a été elle-même victime, ici incarnée par une autre top-model, Liya Kebede.
« Chloe », d’Atom Egoyan : comme dans « Nathalie «, d’Anne Fontaine, une épouse (Julianne Moore) embauche une call-girl pour séduire son mari infidèle (Liam Neeson) et se fait raconter les rencontres.
« Les Chèvres du Pentagone », un road-movie déjanté de Grant Heslov, basé sur des faits réels (une opération de l’armée américaine pendant la guerre froide, visant à utiliser la perception extra-sensorielle), avec George Clooney, Ewan McGregor, Kevin Spacey.
« Achille et la tortue », dans lequel Takeshi Kitano se fait artiste frustré. Les admirateurs de Kitano, peintre et écrivain autant que cinéaste, ont aussi droit à un livre d’entretiens « Kitano par Kitano » (Grasset) et à une exposition à la Fondation Cartier « Beat Takeshi Kitano, gosse de peintre » (du 11 mars au 12 septembre).
Festivals et rétrospectives
La Cinémathèque fait revivre l’univers des studios et des plateaux de tournage de l’époque où le cinéma avaient trois capitales. Avec une exposition de 200 photos, Paris-Berlin-Hollywood 1910-1930 (jusqu’au 1 er août) et quatre cycles de films, Paris-Berlin-Hollywood (jusqu’au 31 mai), Julien Duvivier (17 mars-15 avril), Pola Negri (7-12 avril) et Robert Siodmak (14 avril-13 juins). Tél. 01.71.19.33.33, www.cinematheque.fr.
Filmer les camps, c’est ce qu’on fait trois cinéastes hollywoodiens, John Ford, Samuel Fuller et Georges Stevens : pour la première fois en France, une exposition, au Mémorial de la Shoah (jusqu’au 31 août) retrace leur expérience à travers des documents d’archives, films et photos. www.memorialdelashoah.org.
Le Festival européen du film indépendant (ÉCU) se tient du 2 au 14 mars au cinéma Le Grand Action et au théâtre Le Triomphe : 66 films au programme, 22 en compétition, des ateliers animés avec des professionnels et des rencontres avec des metteurs en scène. www.ecufilmfestival.com.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série