Takeshi Kitano n’avait pas fait de films de yakusas depuis 2000. Avec « Outrage », il a, explique-t-il, travaillé dans les limites du genre mais ajouté des « ingrédients inattendus dans le scénario » et « cherché de nouvelles façons d’orchestrer la violence et les meurtres ». Violence et meurtres, c’est tout ce qu’il y a dans cette histoire évoquant les guerres de pouvoir entre clans et sous-clans, premiers et seconds couteaux. On n’y comprend pas grand-chose et cela importe peu à Kitano qui, se comparant à un cuisinier, veut juste tester des variations de l’une de ses spécialités.
Dans un premier temps, on croit à une parodie : les gangsters, qui ne cessent de hurler, sont ridicules, et les tortures qu’ils s’infligent les uns aux autres d’un réalisme très irréaliste. Mais non, ce n’est pas pour rire. C’est pour que « le spectateur ressente réellement la douleur ».
En fait, une fois qu’on a compris qu’il ne se passerait rien d’autre que tortures et meurtres, même fort bien mis en scène, on s’ennuie ferme. La prochaine fois, que Kitano nous serve autre chose que sa spécialité !
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