* Pour Jean-François Hongre, cela n’a fait aucun doute : il sera médecin et pédiatre. Dans « Cinquante ans de pédiatrie », il raconte son riche parcours professionnel, commencé à la faculté de Lille en 1961 et qui s’est officiellement achevé en 2020 dans le désert médical de l’Aisne, à Chauny. Constitué de succès et d’échecs, cet « itinéraire d’un médecin des enfants » mêle émotion, humour et faits concrets parfois difficiles, avec notamment un regard sur les menaces qui pèsent sur l’avenir de la pédiatrie à l’échelon national (De Beaugis, 159 p., 20 €).
* « Vous écrire » est une aventure très spéciale. Le livre est composé de lettres envoyées chaque semaine pendant une année à Jean-Louis Fournier (père de deux enfants handicapés qu’il évoque dans « Où on va, Papa ? », prix Femina 2008) par Marie-Noëlle Dubost, médecin généraliste qui a longtemps travaillé en soins palliatifs, déjà mère d’un enfant porteur de trisomie 21 et après qu’on a diagnostiqué une tumeur cérébro-médullaire à sa fille de 16 ans. L’épistolière et l’écrivain ne s’étaient jamais rencontrés, mais c’est en lui racontant son combat quotidien, ses peurs et ses doutes, qu’elle a pu y « voir plus clair ». (JC Lattès, 250 p., 19 €).
* Médecin néphrologue et professeur honoraire au Collège de médecine, Olivier Kourilsky est aussi un pro du polar – il a notamment reçu le prix Littré 2010 pour « Meurtre pour de bonnes raisons » – dont les romans flirtent avec la médecine. Son 10e opus, « THC sans ordonnance », nous entraîne dans une enquête aux multiples rebondissements avec comme point de départ le cadavre d’un homme déclaré mort deux ans plus tôt et qui servait d’homme de main à des trafiquants de cannabis. Le flair et le savoir-faire des personnages fétiches du Dr K ici réunis ne sont pas de trop pour éclaircir l’affaire (Glyphe, 234 p., 15 €).
* « Embrassé/ Par la mort inconnaissable toujours connue/ tu sais/ corps sourd à la plainte/ que tu vas aimer/ comme la vie/ la mort » : « les Jours de peine », du poète, dramaturge et médecin Jean-Pierre Parra, réunit 80 courts poèmes écrits dans le courant de la pandémie. Le recueil s’inscrit dans une œuvre hantée par deux thèmes : la beauté et le mal qui sont les deux grands mystères de la vie. Pour lui, « la médecine et la poésie sont un état de veille permanent » et il exprime la présence et les signes de la maladie dans le chant des mots (assistant@parra-art.com).
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