Jazz-rock
Des films cultes du cinéma américain, « la Panthère rose », « Breakfast at Tiffany’s » (« Diamant sur canapé »), « Hatari » ou encore « The Party », ont un point commun : leur musique composée par Henri Mancini (1924-1994). Fils d’immigrés italien, Henry Mancini est surtout associé au metteur en scène Blake Edwards, même s’il a travaillé avec des réalisateurs aussi célèbres qu’Orson Wells, Howard Hawks ou Stanley Donen. « The Classic Soundtrack Collection » rassemble pour la première fois ces bandes originales et offre en plus 17 titres bonus rares (Legacy/Sony Music, coffret de 9 CD, avec reproduction des pochettes originales). L’occasion de redécouvrir un grand compositeur, qui avait une patte mélodique exceptionnelle et dont les thèmes sont entrés dans la mémoire collective et pour certains devenus des standards du jazz.
Pour leur 75e anniversaire, les disques Blue Note (Universal) proposent divers voyages à travers leur immense catalogue, qui couvre des pages importantes de l’histoire du jazz moderne. Dernier en date : « Uncompromising Expression », un coffret de 5 CD regroupant par thèmes, tirés des plus riches décennies du label, 75 singles devenus rares voire impossibles à dénicher. Tout commence le 3 mars 1939 avec la parution de « Melancholy », interprété par le pianiste Meade « Lux » Lewis, le premier simple, et prend fin avec le contrebassiste Derrick Hodge en 2013, pour un titre uniquement disponible en téléchargement. Entre temps, figurent tous les grands noms du jazz moderne qui ont participé à la renommée de l’écurie Blue Note. Un document qui est un complément historique.
Une anthologie
L’histoire phonographique du jazz est jalonnée de collections, anthologies et autres florilèges qui ont souvent toujours des points communs, surtout dans le choix des artistes compilés. Il en va tout autrement avec « Jazz Heroes » (Naïve), qui a la particularité de parcourir l’histoire du jazz à travers presque tous ses musiciens. Dans les douze premiers volumes, les concepteurs – les discographes Daniel Richard et François Lê Xuân, associés à la plume élégante et littéraire de Francis Marmande (Le Monde) pour les livrets très soignés avec photos – ont voulu offrir le plus large éventail possible des styles et des jazzmen. Ainsi, si l’on retrouve les incontournables que sont notamment Louis Armstrong, Miles Davis, Charlie Parker, Duke Ellington, Billie Holiday, Django Reinhardt, Ella Fitzgerald ou Ray Charles, « Jazz Heroes » rend aussi hommage à des leaders certes charismatiques mais peu compilés, comme le chef d’orchestre Sun Râ, l’inventeur du free jazz Ornette Coleman, l’altiste Lee Konitz, le pianiste d’avant-garde Cecil Taylor, l’un des précurseurs du be-bop, le batteur Max Roach, le saxophoniste-ténor Don Byas, les pianistes Lennie Tristano et Paul Bley ou le vocaliste Oscar Brown Jr. Une anthologie naïve initiatique, indispensable, dans laquelle « s’il n’y a pas tout, il ne manque rien ».
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série