Il y a Tintin adapté par Spielberg mais, heureusement, il n’y a pas que Tintin. Marjane Satrapi passe de l’animation (« Persepolis ») au film avec acteurs en chair et en os, avec « Poulet aux prunes », adapté de sa BD et signé également avec Vincent Paronnaud, un conte onirique qui se situe en Iran à la fin des années 1950 : un homme (Mathieu Amalric) qui ne se console pas de la destruction de son violon, se couche pour attendre la fin, une attente traversée de souvenirs de jeunesse, de révélation sur l’avenir de ses enfants et de dialogue avec l’ange de la mort (Édouard Baer).
Autre film français, « De force », de Frank Henry, un polar dans lequel Isabelle Adjani est une commissaire chargée de neutraliser un dangereux gang de braqueurs et Éric Cantona l’ancien gangster contraint de l’aider.
D’Amérique arrive « la Couleur des sentiments », réalisé par Tale Taylor d’après le best-seller de Kathryn Stockett ; dans les années 1960, dans le Mississipi, une jeune Blanche et deux bonnes noires vont parvenir à faire bouger les choses. George Clooney, pour son 4e film de réalisateur, « les Marches du pouvoir », a choisi de se pencher sur les manipulations et corruptions politiques, à travers les désillusions du conseiller politique (Ryan Gosling) d’un gouverneur candidat aux primaires démocrates (Clooney lui-même) ; il s’est inspiré de la pièce « Farragut North », de Beau Willimon, un jeune acteur qui avait travaillé pour l’équipe d’Howard Dean pendant les primaires en Iowa en 2004. Et encore de l’action et des rebondissements avec « Killer Elite », de Garry McKendry, qui réunit Jason Statham, Clive Owen et Robert de Niro.
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