Un virus mortel très contagieux (mélange de virus Nipah et de virus grippal) menace la planète entière ; la communauté médicale mondiale tente, dans une course contre la montre, de trouver un remède, tandis que les gens commencent à s’entretuer : c’est « Contagion », de Steven Soderbergh, qui bénéficie d’une impressionnante distribution (Marion Cotillard, Matt Damon, Laurence Fishburne, Jude Law, Gwyneth Paltrow, Kate Winslet). Parmi les conseillers du film, le Pr W. Ian Lipkin, de l’université de Columbia, qui a découvert pas moins de 400 virus ces dix dernières années. Interrogés par l’AFP, des virologues jugement le film réaliste mais, comme le dit Jean-Claude Manuguerra (Institut Pasteur), « un peu optimiste sur le vaccin, avec un prototype efficace élaboré en un temps record ». Il est en tout cas pédagogique sur la nécessité de se laver souvent les mains.
À l’affiche également cette semaine, deux comédies françaises. Dans « Mon pire cauchemar », d’Anne Fontaine, c’est le choc des cultures entre Isabelle Huppert, directrice d’une fondation d’art contemporain, et Benoît Poelvoorde, qui habite avec son fils à l’arrière d’une camionnette. Dans « On ne choisit pas a famille », son premier film comme réalisateur, Christian Clavier est un beauf qui accepte de jouer le rôle du mari de la copine de sa sœur (Muriel Robin et Helena Noguerra), les deux femmes voulant adopter en Thaïlande.
Et aussi, venu du Chili, « Bonsái », premier film de Cristián Jimenez, va-et-vient entre littérature et réalité. Une production iranienne interdite dans son pays, « Noces éphémères », de Reza Serkanian, qui lève le tabou du mariage temporaire.
Et des documentaires : « Honk », d’Arnaud Gaillard et Florent Vassault sur la peine de mort aux États-Unis ; « Nos ancêtres les Gauloises », de Christian Zerbib, qui fait parler dix femmes françaises venues d’ailleurs ; « Khodorkovski », de Cyril Tuschi, sur l’oligarque russe, président de la grande compagnie pétrolière russe Ioukos, condamné à la détention dans une colonie pénitentiaire ; « Zones d’ombre », de Mika Gianotti, sur la justice en action à la cour d’assises de Saint-Omer.
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