* Vedette de la semaine, trente-trois ans après sa mort, Claude François, réincarné par Jérémie Rénier dans « Cloclo », de Florent Emilio Siri, une biographie qui veut aussi montrer les côtés sombres du chanteur, avec Benoît Magimel dans le rôle du producteur Paul Lederman.
* Pour « 38 Témoins », Lucas Belvaux s’est inspiré de « Est-ce ainsi que les femmes meurent ? », de Didier Decoin (lui-même parti d’une histoire vraie américaine) : au Havre, un meurtre a eu lieu, personne n’a rien vu, rien entendu (avec Yvan Attal, Sophie Quinton, Nicole Garcia).
* « Le Paradis des bêtes » est le premier long métrage de la comédienne Estelle Larrivaz, qui évoque la violence familiale à travers le regard des enfants dont les parents se séparent dans le drame (Stefano Cassetti, +Géraldine Pailhas)
* Dans « 30° couleur », comédie coréalisée avec Philippe Larue, Lucien Jean-Baptiste (« Ma première étoile ») incarne un Antillais qui, alors qu’il a fait une brillante carrière en métropole et a oublié ses racines, retourne en Martinique, au chevet de sa mère mourante, en plein carnaval.
* « Entre les Bras, la cuisine en héritage » est un documentaire de Paul Lacoste sur la passation de pouvoir entre Michel Bras, chef du restaurant trois étoiles qui porte son nom à Laguiole, et son fils Sébastien.
* Pour se faire peur, « la Dame en noir », de James Watkins, production britannique de la Hammer, célèbre pour ses films fantastiques et d’horreur dans les années 1950-1960, avec l’ex-Harry Potter, Daniel Radcliffe, en jeune notaire envoyé, à la fin du XIXe siècle, dans un manoir hanté.
* Pour les amateurs de cinéma américain, pas grand-chose à se mettre dans la rétine, sinon une comédie,« Projet X », de Nima Nourizadeh (trois lycéens organisent une fête mémorable).
* Et aussi : « Nouveau Souffle », drame autrichien de Karl Markovics, comédien passé derrière la caméra (un jeune homme rebelle en travail de réinsertion à la morgue) ; « Aloïs Nebel », film d’animation tchèque de Tomáš Luñák (l’histoire de la Tchécoslovaquie, à travers les souvenirs d’un chef de gare) ; « Bi, n’aie pas peur ! », œuvre vietnamienne de Phan Dang Di (à Hanoï, un garçon de 6 ans voit son grand-père revenir après des années d’absence) ; « le Fossé », du Chinois Wang Bing (à la fin des années 1950, le gouvernement chinois envoie des milliers d’hommes en rééducation, dans des conditions épouvantables, dans le désert de Gobi).
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