Nouveaux films

* Plusieurs comédies à l’affiche cette semaine. « L’Oncle Charles », d’Étienne Chatiliez, réunit Eddy Mitchell, en misanthrope qui veut retrouver une famille alors qu’il est proche de la mort, Valérie Bonneton, Alexandra Lamy. « Hénaut président », de et avec l’humoriste Michel Muller, d’après la série télévisée diffusée en 2007 sur Paris Première, montre comment transformer un élu de province naïf et intègre en candidat vraisemblable à la présidence, Olivier Gourmet assurant le rôle du spécialiste de la communication. « Bye Bye Blondie », de Virginie Despentes (qui adapte son propre livre), emprunte les codes de la comédie romantique – ici lesbienne et rock’n roll – pour conter les retrouvailles de deux femmes qui se sont aimées à 16 ans, Emmanuelle Béart et Béatrice Dalle. Et encore, venue de Belgique, « Torpédo », de Matthieu Donck, dans lequel François Damiens a gagné un repas avec Eddy Merckx mais doit se trouver une famille pour y avoir droit, et encore...

* L’anticipation, pessimiste, est à l’honneur avec « Hunger Games », de Gary Ross, adaptation du premier tome de la trilogie de Suzanne Collins, auteur à succès pour la jeunesse : dans un monde apocalyptique, 24 jeunes gens tirés au sort doivent chaque année s’affronter à mort dans de terrifiants jeux du cirque (avec Jennifer Lawrence en tireuse à l’arc). Et « Eva », film espagnol de Kike Maíllo, nous entraîne en 2041, quand un homme (Daniel Brühl) veut créer le premier robot androïde enfant, à l’image de sa nièce.

* Et aussi, « Target », comédie américaine de McG (Joseph McGinty Nichol), avec Reese Witherspoon (deux amis, agents de la CIA, découvrent qu’ils sont amoureux de la même femme). « 30 Beats », d’Alexis Lloyd, libre adaptation de « la Ronde » à New York, lors d’une vague de chaleur. « Aurora », du Roumain Cristi Pulu (trois heures), une journée dans la vie d’un homme qui va tuer, dans la banlieue de Bucarest. « Normal », de Merzak Allouache, sur un jeune réalisateur algérien qui, après les émeutes de décembre 2010 et le printemps arabe en Tunisie et en Égypte, veut montrer à ses comédiens le montage du film réalisé deux ans auparavant.

* Deux documentaires : « Mains brunes sur la ville », de Bernard Richard, évoque la situation d’Orange et de Bollène, sous l’influence de l’extrême droite ; « Ya pire ailleurs », de Jean-Henri Meunie, filme la vie à Najac, dans l’Aveyron.