* Entre les productions grand public lancées pour les vacances et les œuvres d’auteur attendus au festival de Cannes, peu de films se risquent dans les salles. Côté français, « l’Enfant d’en haut », drame d’Ursula Meier, réalisatrice d’un premier film remarqué, « Home », a reçu une mention spéciale du jury et l’ours d’argent du festival de Berlin ; il met en scène un garçon de 12 ans qui trafique du matériel de ski et vit avec sa sœur paumée (Kacey Mottet Klein et Léa Seydoux). Deux personnages en difficulté aussi dans « les Fraises des bois », de Dominique Choisy, la fille de riches propriétaires agricoles, en Picardie, et le caissier d’un supermarché.
* Deux premiers films méritent l’intérêt. « L’Amour et rien d’autre », de l’Allemand Jan Schomburg, entre drame et comédie, a pour héroïne une jeune femme (Sandra Hüller, primée dans plusieurs festivals) qui projette sur le nouvel homme de sa vie l’image de son grand amour disparu. « Viva Riva ! », signé Djo Tunda Wa Munga, est le premier film congolais depuis 25 ans, un polar violent qui a pour cadre Kinshasa, et pour héros un petit contrebandier de retour dans sa ville après dix ans d’absence.
* En panne de scénarios originaux, les Américains s’inspirent d’histoires vraies. Dans « Nouveau Départ », film familial de Cameron Crowe, Matt Damon change de vie, avec ses deux enfants, et se retrouve à la tête d’un zoo, aidé, heureusement, par Scarlett Johansson. Dans « Miracle en Alaska », de Ken Kwapis, Drew Barrymore organise le sauvetage de baleines prisonnières dans la glace.
* Français par son producteur, EuropaCorp, américain pour le reste, « Lock out », série B de James Mather et Stephen Saint Leger, envoie Guy Pearce dans une prison spatiale où sont enfermés les 500 criminels les plus dangereux du monde, pour sauver la fille du président.
* Et aussi « Rock’N’Love », comédie signée de David MacKenzie, dont on peut voir aussi actuellement « Perfect Sense », qui réunit lors d’un festival une pop star américaine et une rockeuse britannique indé qui ne se supportent pas. « Le Temps dure longtemps », d’Ozcan Alper, sur la Turquie d’aujourd’hui et le sort fait aux Kurdes, à travers le parcours d’une jeune femme. Un documentaire, « la Martinique aux Martiniquais, l’affaire de l’OJAM », de Camille Mauduech, sur le combat anticolonialiste dans les années 1960.
Bergman en quatre
Quatre films pour une rétrospective, surtout concernant Ingmar Bergman, c’est peu. Mais elle contient un inédit de 1946, « Il pleut sur notre amour », à côté de « l’Éternel mirage » (1947), « la Nuit des forains » (1953) et « Rêves de femmes » (1955).
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