JENNIFER DEVOLDÈRE, 36 ans, a toujours voulu faire du cinéma pour raconter des histoires, une vocation née, nous dit-on, à la vision d’« ET l’extraterrestre » et des « Aventuriers de l’arche perdue ». Dans ses deux films – entre-temps elle a collaboré au scénario de « Je n’ai rien oublié », de Bruno Chiche – elle met en scène une jeune femme, qui, peut-être, lui ressemble. La première fois, le nom lui avait été soufflé. Cette fois, le rôle a été écrit pour la comédienne, qui accumule les succès (« le Concert », « Inglorious Bastards », « la Rafle », pour n’en citer que trois).
L’histoire tourne autour de Justine, qui squatte chez sa demi-sœur et passe d’un petit ami à l’autre, et de son père Éli, qui, à 60 ans, attend un enfant de sa nouvelle femme. Les relations sont difficiles, Justine estime avoir été maltraitée par cet homme qui se comporte souvent en enfant et qui, quand elle avait 3 ans, a osé lui dire que le gribouillage qu’elle lui présentait fièrement n’était pas un beau dessin. Avec sa future nouvelle paternité, Éli est en crise, tandis que Justine ne se décide pas à se poser.
Mais c’est toute la famille et les petits amis présents et passés qui interagissent dans ce film « semi-choral », comme dit la réalisatrice. En soi, les motivations des personnages et leurs relations compliquées ne sont pas originales et on pourrait avoir une impression de déjà-vu si les dialogues et la mise en scène n’étaient construits avec légèreté et sensibilité, un grand zeste de fantaisie et une bonne dose d’émotion. Sans compter de jolies idées. Justine est manipulatrice radio et on découvrira avec intérêt l’utilisation qu’elle peut faire des appareils de haute technologie à sa disposition.
Michel Blanc est impeccable dans le rôle du père. C’est lui qui prononce la phrase qui donne son titre au film : « Et soudain, tout le monde me manque ». Il vole même un peu la vedette à Mélanie Laurent, mais elle s’en tire bien. Autour d’eux Florence Loiret-Caille, Claude Perron, Guillaume Gouix, Géraldine Nakache, Manu Payet concourent à la sympathie que suscite le film.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série