DANS LES ANNÉES 1930-1940, les gens allaient en moyenne au cinéma trois fois par semaine et les films passaient rarement plus de trois jours à l’affiche. D’où une production phénoménale de séries B et de feuilletons et des genres, comme le film noir, dont on n’a pas fini d’explorer les richesses. C’est ce qu’explique Philippe Garnier en introduction au cycle « Perles noires » que propose la Cinémathèque française du 15 juin au 31 juillet, organisé avec un spécialiste, programmateur de plusieurs festivals, Eddie Muller.
Ces perles noires sont des œuvres rares et méconnues, témoignant d’un genre qui compte de nombreuses réussites souvent signées par de petits maîtres. Mais elles comptent aussi des films réalisés par Michael Curtiz (« Trafic en haute mer »), André de Toth (« Pitfall »), Anthony Mann (« Strangers in the Night »), Joseph Losey (« le Rôdeur ») ou Robert Parrish, dont « l’Implacable » ouvre le cycle ce mercredi.
Paul Stewart, George Raft (jeune, dans « Rumba »), Virginia Mayo, John Garfield, Dick Powell, entre autres sont à l’affiche.
Pour Philippe Garnier, qui, avec Eddie Muller, présentera toutes les séances du 15 au 19 juin, le plus grand film noir programmé dans cette sélection est « Pitfall », d’André DeToth – et « aussi le film le plus triste à la fois sur le mariage et l’adultère ».
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