Evénement inédit, un cinéaste faisant partie de la compétition a été déclaré « persona non grata au festival de Cannes ». Ainsi en a décidé le conseil d’administration du festival, réuni en séance extraordinaire au lendemain de la conférence de presse de Lars von Trier pour « Melancholia ». Interrogé sur son choix de la musique de Wagner et le goût qu’il aurait affirmé pour « l’esthétique nazie », le cinéaste danois, qui n’aime rien tant que la provocation, s’était en effet laissé aller à des propos inacceptables, du genre, à propos d’Hitler, « Je comprends l’homme. Il n’est pas vraiment un brave type, mais je comprends beaucoup de lui et je sympathise un peu avec lui ».
Lars von Trier a présenté ses excuses, demandées notamment par ses interprètes, Kirsten Dunst et Charlotte Gainsbourg, qui, sinon auraient refuser de monter les marches en sa compagnie. Mais le mal était fait. Dans un communiqué, le conseil d’administration souligne que « le festival de Cannes offre aux artistes du monde entier une tribune excceptionnelle pour présenter leurs œuvres et défendre la liberté d’expression et de création (et) regrette profondément que cette tribune ait été utilisée par Lars von Trier pour exprimer des propos inacceptables, intolérables, contraires aux idéaux d’humanité et de générosité qui président à l’existence même du festival ».
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