Gérard Trèves, dit « Gérard la Tortue », est un personnage haut en couleurs. Son chapeau fleuri ne laisse pas indifférent. Rencontré dans les allées du Salon du livre, à Paris, il vous interpelle avec son sourire et sa joie communicative! Il doit son surnom à la lenteur de sa marche, due à des séquelles de polio puisqu’il ne parcourt qu’une vingtaine de kilomètres en dix heures.
Son journal de bord, présente les 115 jours du pèlerin sur le « camino » de Compostelle, ses rencontres, ses souffrances aussi. Sa particularité : il raconte son retour de Compostelle vers Challes-les-Eaux, sa Savoie natale alors que beaucoup de témoignages n’évoquent que l’aller. On marche vers Compostelle pour « alléger son passé et renaître », c’est le « chemin de l’initiation ». Le retour consiste à « aborder une nouvelle vie après une prise de conscience », à se connaître soi-même et à se reconstruire.
C’est l’ouvrage d’un homme en marche, qui répand de l’amour et de la générosité autour de lui. Au fait pourquoi marche-t-on sur les chemins de Compostelle? La réponse est dans le titre du livre : « Marcher pour apprendre à aimer ».
Trèves Éditions, 512 p., 28 euros. Les droits d’auteur sont reversés à Espérance jeunesse en soutien à la Fondation d’Auteuil.
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