Christine Angot a signé une vingtaine de romans. En 1999, elle avait défrayé la chronique avec « l’Inceste », autofiction entremêlant le récit d’une courte aventure homosexuelle et le rappel d’une relation incestueuse entre la narratrice et son père. En 2015, elle recevait le prix Décembre pour « Un amour impossible », qui évoquait l’impossible relation entre ses deux parents, le viol par le père lorsqu’elle avait 13 ans, la culpabilité et le ressentiment lorsque la mère l’apprendra plus tard. Construit en miroir, « Voyage dans l’Est » (Flammarion) explore à nouveau ce tabou sexuel en creusant le point de vue de l’enfant, puis de l’adolescente et de la jeune femme victime de son père.
Retour vers l'inceste
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Publié le 03/09/2021
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Source : Le Quotidien du médecin
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