À CUBA comme ailleurs, les promesses de richesse font rêver et, souvent, faire des bêtises. Dans un film dont le ton rappelle celui des comédies italiennes classiques, Juan Carlos Tabío en fait une bonne démonstration. Nous sommes dans un village où, à part quelques exploiteurs à la petite semaine, on peine à joindre les deux bouts. Or, voilà qu’on apprend que tous ceux qui s’appellent Castiñeiras, et ils sont nombreux, doivent hériter de religeuses qui ont déposé leur grande fortune dans une banque anglaise au XVIII e siècle.
Chacun va tenter de réaliser son rêve sans attendre d’être sûr que l’argent arrivera. Le narrateur-héros, qui fait partie des présumés héritiers, est plutôt plus raisonnable que les autres mais aussi victime un peu trop passive des événements, comme souvent dans les comédies.
Si les situations ne sont pas très originales, et parfois même trop attendues, les scènes sont souvent cocasses, la couleur locale étant un atout pour le spectateur français.
Le film a reçu le prix du public au festival de Biarritz Amérique latine 2009.
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