CINEMA - Programme chargé au premier semestre

Rires, drames et 3D

Publié le 06/01/2011
Article réservé aux abonnés
1294279351214927_IMG_51148_HR.jpg

1294279351214927_IMG_51148_HR.jpg
Crédit photo : D. KOSKAS

1294279354215213_IMG_51164_HR.jpg

1294279354215213_IMG_51164_HR.jpg

1294279354215159_IMG_51156_HR.jpg

1294279354215159_IMG_51156_HR.jpg
Crédit photo : LOREY SEBASTIAN

1294279353215120_IMG_51154_HR.jpg

1294279353215120_IMG_51154_HR.jpg
Crédit photo : DR

1294279353214928_IMG_51149_HR.jpg

1294279353214928_IMG_51149_HR.jpg
Crédit photo : DR

LE CINÉMA français a ses succès annoncés, comme le nouveau film de Dany Boon, « Rien à déclarer » (le 26 janvier dans le Nord et le 2 février, dans toute la France, soit 850 salles !), qui fait de Benoît Poelvoorde un douanier antifrançais hystérique, ou « Titeuf, le film », qui débarquera en 3D juste avant les vacances de printemps (6 avril). « Le Fils à Jo » (12 janvier), premier long métrage de Philippe Guillard, primé au festival de Sarlat, avec Gérard Lanvin et Olivier Marchal, devrait séduire au-delà des amateurs de rugby. Très attendu également, « Largo Winch 2 » (9 février), de Jérôme Salle, avec Sharon Stone pour donner la réplique à Tomer Sisley.

On signalera particulièrement « Permission de minuit » (9 mars), de Delphine Gleize, dans lequel un professeur de dermatologie joué par Vincent Lindon se lie d’amitié avec un adolescent atteint de xeroderma. On attend aussi avec intérêt, notamment pour leurs acteurs, « Ma part de gâteau » (16 mars), de Cédric Klapisch, avec Karin Viard et Gilles Lellouche, ou la rencontre d’une chômeuse et d’un trader ; « Je n’ai rien oublié », de Bruno Chiche, avec Gérard Depardieu, Marina Hands, Niels Arestrup, dont le héros est atteint de la maladie d’Alzheimer ; et « les Yeux de sa mère », de Thierry Klifa, avec Catherine Deneuve, en journaliste star de la télé, et Marina Foïs. Sans oublier, en juin, la première réalisation de Kad Merad, « Monsieur Papa », et « le Chat du rabbin », animation coréalisée par Joann Sfar d’après sa bande dessinée.

L’offensive américaine ne sera pas moins redoutable que les années précédentes. À commencer par « Au-delà », de Clint Eastwood (19 janvier), qui flirte avec le paranormal et dans lequel, entre autres personnages hantés par la mort, Cécile de France incarne une survivante du tsunami dévastateur de 2004. Peter Weir n’avait rien signé depuis « Master and Commander » en 2003, c’est dire l’impatience de ses nombreux admirateurs de découvrir « les Chemins de la liberté » (26 janvier), qui conte l’odyssée de prisonniers évadés d’un goulag sibérien. L’un des favoris des oscars, « le Discours d’un roi », de Tom Hooper, arrivera le 2 février : Colin Firth y joue George VI, le père d’Elisabeth II, et Geoffrey Rush le thérapeute qui a aidé le monarque à contrôler son bégaiement. Parmi les candidats aux oscars figurent aussi « Black Swan », de Darren Aronofsky (9 février), avec Natalie Portman en danseuse étoile ; « 127 heures », de Danny Boyle (23 février), ou comment un randonneur coincé au fond d’une crevasse se tranche le bras pour se libérer ; et « True Grit », western des frères Coen avec Jeff Bridges, d’après un roman déjà porté à l’écran par Henry Hathaway en 1969 (23 février) ; « The Fighter », de David O. Russell. Quant au dernier film de Woody Allen, « Minuit à Paris », tourné dans la capitale, comme le titre l’indique, avec dans un petit rôle Carla Bruni, on devrait le découvrir en mai, peut-être au festival de Cannes, ou juin.

Les « séquelles » (suites) ont toujours le vent en poupe. Wes Craven signe « Scream 4 » (13 avril), Rob Marshall « Pirates des Caraïbes : la fontaine de jouvence » (18 mai), dans lequel Johnny Depp fait équipe avec Pénélope Cruz, et Todd Philips « Very Bad Trip2 » (8 juin).

Et le reste du monde ? Le Norvégien Hans Peter Molland a remporté, avec la comédie « Un chic type » (2 février), interprétée par Stellan Skarsgard, la Flèche de cristal du festival du film européen, aux Arcs, pour « sa noirceur, son humanité, sa profondeur, son humour, sa dureté et sa tendresse ». Le doyen du cinéma, le Portugais Manoel de Oliveira, 102 ans, propose « l’Étrange Affaire Angelica » (16 mars), sur un photographe obsédé par une jeune morte. L’Espagnol Pedro Almodovar fait d’Antonio Banderas, dans « la Peau que j’habite » (mai), un chirurgien qui imagine une horrible punition pour le violeur de sa fille.

Et, bien sûr, la 3D sera envahissante. Avec des films familiaux pour la plupart, superhéros en tous genres, personnages animés ou encore science-fiction, comme « Tron, l’héritage » (9 février), production Disney où l’on retrouve, vingt ans après, le génial programmeur joué par Jeff Bridges et un impressionnant monde virtuel.

* Calcul du « Film français », qui recense dans son numéro du 17 décembre les œuvres les plus attendues.

RENÉE CARTON
En complément

Source : Le Quotidien du Médecin: 8880