* Avec « Fallait pas le dire ! », pièce composée spécialement pour sa mère Évelyne Bouix et son beau-père Pierre Arditi, Salomé Lelouch confirme ses brillantes qualités. Du sur mesure taillé dans l’intimité même de ce couple charmeur, qui ne craint pas d’ironiser sur lui-même. De jolies disputes conjugales, mises en scène par l’auteur avec une vivacité étourdissante. Dans le registre de la séduction, du sens de la réalité, avec une vraie fantaisie, Évelyne Bouix excelle à camper une ravissante et grisante épouse, une Ève éternelle, jardinière à ses moments d’enthousiasme. Tandis que Pierre Arditi déploie son talent immense en un arc-en-ciel de délicatesse ou d’exagération. Il est magnifique. Il joue toutes les notes. Un très grand interprète qui, ici, est heureux de faire franchement rire. (Renaissance, 1 h 15, theatredelarenaissance.com)
* Classique très souvent monté, la caustique comédie d’Oscar Wilde « l’Importance d’être Constant »trouve, sous la houlette d’Arnaud Denis, qui signe l’adaptation, la mise en scène et joue le très élégant Jack, une légèreté de bon aloi. C’est une version vive, transposée dans les Années folles, ce qui nous vaut de très jolis costumes et un décor harmonieux. Mais ce sont les interprètes qui sont le sel de cette soirée réjouissante. Évelyne Buyle est une Lady idéale, d’une cocasserie très fine, elle est merveilleuse. Delphine Depardieu, Gwendoline, trait sûr et joie de s’amuser, Marie Coutance, délicieuse dans la fausse candeur de Cecily, sont parfaites. Quant à Arnaud Denis, il fait son miel de ce personnage irisé, face à l’excellent Olivier Sitruk, dandy lui aussi, et manipulateur lui aussi… Jusqu’où ? Une très joyeuse soirée. (Hébertot, 1 h 50, theatrehebertot.com)
* « Attention Desproges ! » : aimé des gens de théâtre, revoici l’inimitable Pierre Desproges, porté par un trio original. Chef de groupe, le journaliste Patrice Carmouze, qui signe le montage des textes et joue avec une sensibilité certaine. Il est entouré de deux complices très doués : Pierre Val, qui signe la mise en scène, dans un espace assez libre, avec piano, et Sylvain Katan. Ils sont très drôles et l’acidité comme le grand cœur de Desproges, sont là pour rire et être ému. (Poche-Montparnasse, 1 h 20, theatredepoche-montparnasse.com)
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