Le médecin que l’on rencontre dans « les Jours étranges de Nostradamus », Philibert Sarrazin, est lyonnais et protestant. On est au milieu du XVIe siècle, à la veille des guerres de religion. Il aura le tort, à Paris, de participer à une dissection clandestine. Un piège, en fait. Non parce qu’il est un homme de progrès qui rêve à la victoire des anatomistes, Ambroise Paré et André Vésale, mais parce qu’il est le beau-frère et ami de Michel de Nostradame, devenu l’astrologue des rois d’Europe, le confident de la reine Catherine de Médicis. Emporté dans un complot qui le dépasse, le médecin tente de déchiffrer la personnalité de l’astrologue, de savoir quel est son Dieu, d’où lui viennent ses artifices et jusqu’où l’ont mené ses voyages, mais aussi de percer le secret de la mort de sa première épouse. Entre roman historique et thriller fantastique, ce livre est une sorte de jeu avec l’histoire qui réécrit la biographie de Nostradamus de manière érudite et divertissante.
Denoël, 543 p., 22 euros.
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