« La Grande Histoire du parfum ». Devenu un peu notre miroir personnel, le parfum a une histoire qui se déroule depuis l’Antiquité, que détaille l’historienne Élisabeth de Feydeau dans cet ouvrage magnifiquement illustré, qui comprend des fac-similés inédits de documents d’archives et des plus belles marques de parfum. Envoûtant. (Larousse, 128 p., 29,95 €).
« L’Atlas des nouveaux mondes. Territoires d’exploration et de découverte ». Une visite surprenante des mondes infiniment petits ou infiniment grands, très chauds ou très froids, profonds ou aériens, découverts récemment par les chercheurs du CNRS. Pour les amateurs de sciences, de géographie et de voyages extraordinaires (Cherche Midi, 176 p., 28 €).
« Récifs coralliens. Cœur de l’océan ». L’acteur-réalisateur Lambert Wilson, le plongeur, écologue et généticien Serge Planes et le photographe et plongeur professionnel Alexis Rosenfeld, à qui l’on doit ces splendides photos, offrent trois regards différents pour nous sensibiliser sur ce « marqueur de notre planète » qui contient 1 espèce sur 3 des océans, aussi beau que révélateur concernant la santé des écosystèmes (Mangareva Production, 190 p., 55 €).
« Les Derniers Peuples des glaces ». Un hommage aux peuples du Grand Nord qui continuent de résister aux éléments et à la modernité. Francis Latreille, qui sillonne l’Arctique depuis plus de trente ans et les a suivis dans leurs transhumances dans la toundra, à la pêche, à la chasse et dans leur quotidien, en témoigne à travers ses très belles photos, ainsi que l’académicien Erik Orsenna dans une préface et des ethnologues spécialistes de ces peuples (Gallimard, 256 p., 35 €).
« Veg ». Le médiatique chef cuisinier anglais Jamie Oliver a mijoté un appétissant livre de recettes à la gloire des légumes, fruits, herbes, épices, légumineuses, fruits à coque et graines disponibles sur le marché. Ces recettes, souvent de plats complets, et inspirées de mets des quatre coins du monde, devraient satisfaire au-delà des végétariens (Hachette, 310p., 29,95 €).
« Charlotte Perriand ». Quand une écrivaine, Laure Adler, publie un essai biographique illustré — 200 photographies en partie inédites — sur une designer « révolutionnaire », on la découvre en tant que conceptrice de meubles fondateurs du design moderne, en tant que femme libre, engagée, sportive et aventurière et en tant que visionnaire qui a développé une pensée de l’espace et de l’habitat adaptés à l’humain. (Gallimard, 272 p., 29,90 €).
« Made in kreo. Le laboratoire du design contemporain ». Publié à l’occasion des 20 ans de la galerie kreo (rue Dauphine, à Paris), l’ouvrage répertorie notamment la totalité des expositions organisées depuis 1999 à Paris et, depuis 2014, à Londres, avec des photographies, documents et textes contemporains des expositions. Pour prendre la mesure de la singularité de chacun des designers et de la cohérence de la vision du design défendue par Clémence et Didier Krzentowski (Flammarion, 376 p., 69 €).
« Street Art. Les murs ont une histoire » et « Sous le street art, le Louvre ». Après quinze années de déambulation aux quatre coins de la planète comme un musée à ciel ouvert, Lou Chamberlin raconte l’histoire des graffitis, la diversité des messages, des techniques, des styles, des supports, illustrée par les graffitis les plus insolites, les plus étonnants, les plus drôles et émouvants (Larousse, 260 p., 25 €). L’historien de l’art Cyrille Gouyette montre quant à lui, par le texte et l’image, comment l’art classique a été régulièrement convoqué et réinventé par les artistes urbains, toutes générations confondues, et donne à voir la pertinence de nouvelles démarches artistiques qui, grâce aux références d’hier, ouvrent nos yeux sur les réalités d’aujourd’hui. (Alternatives, 208 p., 25 €).
« Odyssée d’Homère illustrée par Mimmo Paladino ». Roman d’un survivant solitaire en quête de son identité et de ses racines, l’« Odyssée », dans la traduction de référence de Victor Bérard, est illustrée par 92 œuvres de l’artiste italien Mimmo Paladino, entre tradition et modernité. Aquarelle, feutre, encre de Chine, collages, feuille d’or, ses différentes techniques et son graphisme épuré, créent un langage poétique lumineux (Diane de Selliers, 300 p., 49 €).
« Goulag. Une histoire soviétique ». De la fin des années 1920 au milieu des années 1950, 20 millions de Soviétiques sont passés par les camps du Goulag et 4 des 6 millions de déportés ne sont jamais revenus. L’ouvrage, signé Nicolas Werth, François Aymé et Patrick Rotman, explique cette entreprise de déshumanisation et décrit la vie et la violence du travail des zeks en s’appuyant sur une riche iconographie souvent inédite (Seuil, 220 p., 39 €).
« Les Pires Décisions de l’histoire de France ». Erreurs stratégiques, alliances politiques sans lendemain, choix financiers hasardeux, entêtements catastrophiques…, ce livre-objet original rassemble bon nombre de décisions qui ont eu des conséquences néfastes pour le pays dans l’immédiat et bien des siècles après, avec plus de 30 fac-similés d’exception réunis par Renaud Thomazo. (Larousse, 128 p., 29,95 €).
« Un siècle de réfugiés. Photographier l’exil » et « Refuge. Dans l’intimité de l’exil ». La photographie humanitaire est-elle indécente ? L’historien Bruno Cabanes en retrace l’histoire de ses origines à nos jours en en montrant les enjeux, les difficultés et les réussites parfois, quand la photographie ouvre la possibilité d’un échange (Seuil, 190 p., 34 €). Bruno Fert est allé plus loin, qui a photographié les abris temporaires des populations migrantes en Grèce, en Italie et en France, afin d’«amener le public à s’identifier, à se mettre à la place de l’autre en observant son lieu de vie ». Car habiter est ce que nous avons tous en commun (Autrement, 128 p., 25 €).
« Atlas géopolitique mondial. Édition 2020 ». Cette 7e édition, sous la direction d’Alexis Bautzmann, qui réunit les analyses et les travaux cartographiques réalisés par la revue « Carto », présente près de 300 cartes et graphiques couleurs couvrant les cinq continents. Indispensable pour décrypter la réalité géopolitique d’un monde globalisé en perpétuel mouvement (Rocher, 190 p. 2,50 €).
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